Oui, cela pourrait être une parodie d'un certain film de Sergio Leone avec comme acteur principal le dandy pop français le plus intéressant de ces dix dernières années.
Sébastien Tellier, son sens de la formule qui tue (ndlr. la fiesta serbe de la veille de l'Eurovision où il est apparu dans une ébriété disons... cool), ses chansons inspirées de Christophe mais aussi de la musique électronique et de la world music (ndlr. son précédent album "Politics"), sa classe décalée et son éternel questionnement après chaque album : "Quel direction vais-je prendre sur ce disque?". Bref, c'est un cas isolé dans un pays dominé par la variété bien pensante, les Starc' et les récompenses distribuées à tout va... (ndlr. la courbette de N.S remettant la légion d'honneur à l'horripilante Céline Dion...).
Pour être honnête, Tellier a fait ce qu'il avait à faire dans cet Eurovision 2008. Un bon morceau ("Divine" présent sur son fameux "Sexuality") agrémenté d'excellents choeurs et d'une bouffée d'air sec. Merci Sébastien, tes quatre minutes ont sauvé l'Europe du ridicule, du soporifique et du convenu.
Long live !