Souvenez vous, la semaine dernière je revenais enfin parmi vous après une pause de quelques semaines où il a été question de savoir si j'allais conserver ce blog ou non. Grâce au soutien de certains d'entre vous, je suis revenue gonflée à bloc, prête à retrouver mon blog et à écrire de nouveau des articles qui iront se perdre dans la Toile. Je vous ai fait part samedi dernier de mon bilan livresque (et pas seulement) de Septembre, prête à enchainer sur celui d'Octobre quand je me suis dit que j'allais vous laissez dans un suspence insoutenable (rien que ça, ni plus ni moins !) le temps d'une semaine.
L'heure fatidique est enfin arrivée, le suspence est à son comble, vous tremblez fébrilement derrière votre écran pour enfin découvrir que...
Pour la première fois depuis le début de l'année j'ai échoué dans la réalisation de mon objectif du PLAN ORSEC 2014 organisé chez George ! Deux livres seulement ont été lu sur les trois prévus, l'objectif a donc été raté de peu, mais a été raté tout de même.
Passons maintenant au détail de ces deux lectures :
Commençons par celle que j'ai préférée des deux, Au bonheur des ogres de Daniel Pennac. Je connaissais déjà un peu sa plume pour avoir lu Chagrin d'école en mai dernier. Le challenge autour de l'auteur ne tardant pas à se terminer, je me suis dit qu'il aurait été dommage de ne pas découvrir sa fameuse saga Malaussène. Je n'ai pas été déçue par ce premier tome haut en couleurs et en rebondissements (le deuxième est d'ailleurs déjà arrivé dans ma PAL). On s'attache très vite à cette famille pas comme les autres et à cet univers décalé flirtant avec l'absurde. Une très bonne découverte dont il me tarde de vous parler plus en détails dans un prochain billet.
Véritable marathon livresque s'étalant sur plusieurs mois, c'est en Octobre que j'ai enfin terminé Quatrevingt-treize de Victor Hugo. Après autant de temps consacré à cette lecture, je ne sais plus quoi penser. Je reconnais le génie d'Hugo sur cette fresque révolutionnaire, mais la fin m'a terriblement déçue. Une épopée qui traine en longueur mais qui n'est pas dénuée de qualités. Il faut s'accrocher pour apprécier cette oeuvre ambitieuse, dont on retient plus la richesse de fond, la rigueur historique, la force des mots et le style inimitable d'Hugo que l'intrigue.
Octobre a décidément été un petit mois puisque parmi ces deux lectures, aucune sortie théâtrale, artistique ou cinématographique n'est venue égayer ce mois de reprise universitaire. Heureusement, je me suis rattrapée de ce côté-là en Novembre où vous avez déjà pu lire mon avis sur le dernier film de David Fincher, Gone Girl. Un billet sur un autre film est par ailleurs en préparation...