Contre – Enquête

Aix en Provence, Vendredi 14 Novembre 2014 Contre – Enquête  

Les Docteurs Hervé et Claude Kadji réagissent à l’attaque insensée du journal Le Point

Comment des journalistes réputés pour leur connaissance du monde de la Santé peuvent-ils avoir opté pour un angle aussi racoleur que celui choisi habituellement par la presse à scandale, appuyant leur « enquête » sur de faux ou anonymes extraits de déclarations, et allant jusqu’à orchestrer une mise en page éditoriale digne d’un mauvais roman policier ?

  N’y avait-il pas matière ?…  

Le Groupe KAPA SANTE s’explique et rectifie.
 

  L’article publié dans le magazine LE POINT (Jeudi 13 Novembre 2014, n°2200) sur nos établissements est extrêmement diffamatoire.
  Il lance un discrédit grave sur le Groupe KAPA SANTE, sur nos établissements, nos collaborateurs médecins ou paramédicaux, et sur nos propres personnes sans raisons légitimes.
  Bien sûr, nous porterons plainte auprès des tribunaux compétents, mais le mal est fait. Quelle est la volonté malfaisante de leurs auteurs ?
  Pourquoi n’ont-ils pas accepté de réponses écrites à leurs interrogations alors même que nous n’étions pas dans l’Hexagone au moment où ils sollicitaient notre présence pour interviews ?
  Nous avons consacré nos vies à la médecine, à la défense de l’hospitalisation privée, aux collaborations avec le public, et nous voilà traînés dans la boue, nos portraits arborés en noir et blanc avec l’infâme ambition de nous assimiler à de vulgaires malfrats.
  Notre Groupe a su gagner ses lettres de noblesse par ses orientations assumées, il ne répond pas aux dictats traditionnels de la finance, et a écrit son histoire en famille depuis longue date. Puissent les soutiens nombreux qu’il a toujours eus à différents égards, témoigner de ses valeurs et de son authenticité.
  Savent-ils ces journalistes qu’en attaquant nos personnes, ils attaquent le groupe, c’est-à-dire,
10 établissements à ce jour, dont la notoriété est reconnue, et qui engagent près de   2000 collaborateurs ainsi que plus de 500 médecins ?
  Savent-ils que ces établissements accueillent chaque année,
plus de 180 000 patients dont 4 500 naissances et près de 140 000 bénéficiant d’interventions chirurgicales ?   Savent-ils que cela représente en 15 ans,
plus de 2 000 000 de personnes traitées dans les cliniques du Groupe KAPASANTE ?   Oui, un drame s’est produit à Orthez dans une maternité publique sous la responsabilité de l’hôpital et nous le déplorons.
  Oui, l’anesthésiste responsable a été engagée par la Clinique sur dossier approuvé par le Conseil de l’Ordre des Médecins et son alcoolisme n’a pas été détecté, et nous le regrettons amèrement.
 

Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
 

Mais quel lien cela a-t’il avec toutes les autres accusations qui nous sont portées et qui ne sont qu’un amalgame réducteur? Comment ne pas considérer que la seule vocation de ce dossier était de nuire ou d’accrocher le lecteur à travers des titres agressifs ou des propos démagogiques ?
  Voilà des années que nous essayons de trouver des solutions dans le but de sauvegarder la maternité de l’hôpital accueillie dans nos murs pour les accouchements, afin de mutualiser les charges de structure et maintenir une offre de soin sur la ville d’Orthez. Nous portons cet établissement à bout de bras et personne ne peut dire qu’il permet l’enrichissement de nos entreprises, bien au contraire.
  Il est diffamatoire et insultant de dire que nous « abusons des collectivités locales » alors que nous faisons tout pour simplement maintenir une offre de soin de proximité en adéquation avec la volonté de l’ARS Aquitaine.
  Pourquoi mélanger ces problèmes médicaux avec des conflits commerciaux (SMAM ou MANIOUKANI), douter même de notre comptabilité et jeter l’opprobre sur nos partenaires, médecins et collaborateurs salariés, sinon être motivé par la seule volonté de discréditer et de nuire.
  Quant au drame vécu par le suicide d’un gynécologue de Montbéliard, il ne mérite pas plus de commentaires et nous nous insurgeons de voir que ce drame ait aussi servi à alimenter ce dossier décidemment sans scrupules. Nous travaillons avec l’agence de Franche-Comté pour redéfinir le devenir de l’hospitalisation privée depuis la construction du nouveau pôle public de santé.
  Enfin, si « la dangerosité de nos cliniques » n’est en rien prouvée après la lecture de cet article et ne demeure que le piètre avis de deux journalistes, il nous est également cher de préciser pour l’ensemble des lecteurs mais aussi pour tous nos collaborateurs que le Groupe KAPA SANTE n’est pas non plus « sur la sellette » comme l’annonce cet article en introduction, à tort, et en gras. éààé⌘éà–ê