Le pire, ce n’est pas la faim
Qui ronge le foie et les reins;
Le pire, ce n’est pas le froid
Qui glace jusqu’au bout des doigts;
Le pire, c’est d’être égaré
Dans son corps, de se balancer
Comme un pendu dans son esprit;
C’est d’être invinciblement pris
Dans les rêts que tend, dans le coeur,
L’araignée noire du malheur.