Le Président de la République, François Hollande, galère un peu. Pas besoin de 60 propositions pour marquer l’histoire et relancer l’économie il suffit d’appliquer les 3 idées suivantes pour y parvenir. A l’heure actuelle, la France s’endette de 4640 € par secondes : à la fin de votre lecture, la dette française aura augmenté de plus de 500 000 euros, prenez donc votre temps.
Permis de citoyenneté à points
Et si on devait payer pour être français. L’idée peut paraître saugrenue, mais pourquoi ne pas vendre la nationalité française, vendre un permis d’être français. Si une telle loi passait, il faudrait que tous ceux étant déjà français n’aient pas à la payer, mais se verrait juste obtenir un permis, à point, sur leur citoyenneté française. On est citoyen français jusqu’à un certain … point.
En effet, si l’on participe à un vol, une bagarre, un crime, on se voit, en plus des sanctions habituelles, retirer un nombre de points sur notre permis. Arrivés à 0, nous ne sommes plus français, il faudrait alors se « racheter ». On a bien de l’éducation civique au collège, lycée. Pourquoi ne pas l’avoir toute sa vie ?
Du point de vue économique, cela aiderait à remplir les caisses de l’Etat et à générer de nouveaux revenus. Avec entre 200 et 400 milles sans papiers en France, l’existence d’un permis à point obtenu pour la modique somme de 1000€ permettrait à l’Etat d’empocher jusqu’à 400 millions d’euros si il naturalisait les actuels résidents, sans compter les recettes futures engrangées en se rachetant une bonne conduite.
Et ces personnes en situation irrégulière aujourd’hui rentreraient dans la société, pourraient y participer et contribuer à faire sortir la France de la crise.
De plus, l’économie souterraine dans son ensemble représente plus de 10% de notre PIB français soit plus de 200 milliards d’euros. Evidemment les 400 milles sans papiers participent à cette économie souterraine, ne faisant elle-même pas partie du système actuel. Avec leur naturalisation, il pourrait ramener de nouvelles recettes et qui sait relancer la croissance.
Appliquer à soi même les règles qu’on fait appliquer aux autres
Il faut que les français se serrent la ceinture. Voilà une bonne idée pour sortir de la crise et pour que la France redevienne un pays de premier rang mondial. La retraite à 62 ans c’est bien, mais l’espérance de vie d’un français était de 82,7 en 2012, soit 20 ans de cotisation retraite à payer.
Le budget présenté à Bruxelles a et aura du mal à passer auprès de nos voisins européens. Il va falloir se serrer la ceinture, et quoi de mieux que de donner l’exemple.
Exit les 20 cuistots de l’Elysée, les 61 voitures et 7 scooters utilisés pour de rocambolesques escapades, le gouvernement montre le chemin et passe par une période un peu moins fastueuse.
Le livre de Bruno Botella, Petits secrets et grands privilèges de l’Assemblée Nationale, permet de comprendre pourquoi les députés tiennent tant à leur siège, en plus des habituels voitures, appartements de fonction… L’Assemblée Nationale dispose d’un budget colossal, plus élevé que celui du Parlement britannique, que celui du Bundestag allemand, pour satisfaire les lubies de nos politiques.
La France dispose d’environ 100 députés de plus que les Américains, mais eux représentent 315 millions d’individu, pas 65.
Pour relancer la croissance, le gouvernement va devoir prendre les décisions soufflées par Bruxelles : pour qu’elles passent plus facilement auprès de l’opinion publique, le gouvernement devrait réduire le train de vie étatique, bien trop dispendieux en temps de crise.
Légalisation de la drogue
La drogue est un fléau qui touche toutes les couches de la société. Voilà une idée bien répandue dans l’esprit des individus. Et si on acceptait ce constat et qu’on essayait d’en tirer profit ?
En France le chiffre d’affaire annuel de la vente de drogues est estimé à 2 milliards d’euros. Néanmoins une légalisation de la drogue ne pourrait concerner que le cannabis, car même si on imagine bien comment la cocaïne pourrait booster la productivité du travail, sa légalisation reste encore très lointaine.
Si l’Etat prenait donc le monopole de la production et de la distribution de cannabis, qu’il imposait une taxe à 80 %, il y aurait 1,6 milliards de recettes supplémentaires.
De plus, cela nécessiterait des fonctionnaires, pour la production et la distribution, autant d’emplois créés !
Sans compter les économies que l’Etat pourrait réaliser : finie la politique répressive anti-drogue, inefficace et très coûteuse.
Pour finir, Monsieur 13% pourrait compter sur 550 000 consommateurs quotidiens de cannabis pour le faire remonter dans les sondages et avoir enfin quelques Français satisfaits de son action politique.