Chansonnette

Par Gjouin @GilbertJouin
Pour saluer l'association sur scène des Vieilles Canailles, Eddy Mitchell, Johnny Hallyday et Jacques Dutronc, je me suis amusé à leur écrire un petit texte qu'ils auraient pu mettre en musique et qui aurait pu leur servir de générique pour leur spectacle. On peut toujours rêver...
Les Vieilles Canailles
Refrain commun
Nous avons été des idolesOn a mis le feu aux SixtiesC’étaient vraiment des années follesOn ne parlait pas de showbizDes premiers pas au Golf DrouotAux un’ de Salut les CopainsOn était jeunes on était beauxOn était fous, on était bienPlus d’un demi-siècle plus tardOn n’a toujours pas dit bye-byeToujours partants, toujours fêtardsNous sommes de vieilles canailles

Couplet Johnny :
Je m’ présent’ : je m’appell’ Jean-Philippe SmetJe suis né dans la rue, oui, à ParisElvis et James Dean étaient mes vedettesEt mon credo c’était : « Retiens la nuit »J’ai en moi quelque chos’ de TennesseeQui m’empêch’ de laisser tomber les fillesJ’ai de très beaux souvenirs, souvenirsMa gueule allumait le feu des désirsEt même quand c’est noir, c’est noir, je n’aiPas été un chanteur abandonnéA travers tout’ la musique que j’aimeJ’ai chanté à mon public : ‘Que je t’aime »
Couplet Eddy
Moi j’avais deux amis, Jacques et JohnnyQuand j’étais encor’ coursier au CréditLyonnais, souvent ils me disaient « EddySois bon, tu parles trop », mais chante aussiC’est la voix d’Elvis, de Gene, et d’OtisRésonnant sur la Route de MemphisQui m’ont mis comm’ Fats et Blueberry HillLe cœur entre Nashville et Bell’villeLà, j’ai toujours un coin qui me rappelleLa bell’ Daniela, la fill’ du motelSon corps et ses yeux couleur menthe à l’eauCett’ dernièr’ séance où ell’ me voit beau
Couplet Jacques
Et moi, et moi, et moi, et moi aussiComme Eddy et Johnny, j’aime les fillesAlors qu’il est cinq heur’, Paris s’éveilleJe dors avec la fill’ du Pèr’ NoëlDans le petit jardin d’ l’hôtess’ de l’airY’a des cactus, c’est le monde à l’enversLe temps de l’amour le plus difficileC’est quand l’âme sœur n’est pas très docileComm’ tous les play-boys, rois de la réformeJ’aim’ voir les femm’ des autr’ comment ell’ dormentQuand c’est usé, on les jette et adieu
En entonnant l’hymne à l’amour moi l’ nœud