J'ai écrit chez Eric de Crise dans les médias le mal que je pense de cet exercice journalistique particulièrement imbécile : le micro-trottoir. L'Oignon y a fréquemment recours, parce que c'est le journalisme low-cost et que cela fait croire au lecteur que lui aussi peut s'exprimer dans la feuille de chou locale. Le micro-trottoir n'est pas seulement une imposture journalistique, mais aussi sociale, politique qui joue sur la mode des émissions télévisées de confessions publiques ou de pseudo-débats. C'est un des signes de la société du spectacle dans laquelle nous vivons.
Prenons dans l'Oignon une de ces opinions. Julie, 21 ans, Reims. (Le texte des dossiers de l'Oignon n'est pas disponible en ligne.)
Déjà l'intitulé nous renseigne sur la fabrication de…