Vous ne savez pas quoi faire comme course(s) en 2015? Vous sortez d’une année 2014 marathoniesque traumatisante pour le corps et l’esprit? Ou tout simplement, vous revenez à la compétition après plus d’un an sans « vraie » course, celle avec un objectif où l’on a envie de se faire mal, mais trop non plus, faudrait pas que le sport devienne fatiguant.
Voici quelques conseils très simples pour surcharger votre saison inutilement et de manière inopportune poui ne faire au final qu’1/3 des courses initialement programmées.
Avant de commencer, il faut plusieurs éléments: une année blanche en termes de compétitions et quasi-blanche en termes d’entraînements, une motivation qui revient peu à peu et un esprit de revanche contre soi-même pour se prouver qu’on peut le faire. Dans ces conditions, le calendrier course à pied & triathlon pourrait être bien chargé. Et oui, il faut d’abord considérer les compétitions de course à pied comme de l’entrainement hivernal, même pour un triathlète aussi mauvais modeste que moi. Cela pourrait donc donner:
– 16 novembre: semi de Boulogne, 23 novembre: 16km de Garches avec Dunes d’espoir (clic), 30 novembre: course d’orientation à Issy avec une autre association pour les enfants handicapés, Juste pour son sourire (clic), 5 décembre: téléthon de la communauté financière avec la CDC, 6 décembre: Vertrail (17km) avec Dunes d’espoir, 14 décembre: corrida de Noël à Issy avec Christian déguisé en sapin et Man et Thierry en père noël;
– ensuite repos / entraînements jusqu’au semi de Reuil le 15 mars, avec un vrai objectif: la barre des 1h35 après 2 ans d’absence sur semi, puis l’écotrail 30k le 22 mars;
– ensuite, la saison triathlon: Monceau-les-mines le 17 mai, Saint Nazaire le 24 mai, le lac des sapins le 15 juin, un intermède course à pied avec la course royale de Versailles en joëlette avec la team handicap CDC, puis retour des courses triathlons: Le Mans le 5 juillet, le lac des settons mi-juillet (date à confirmer), une petite course en Polgone fin août version half Ironman, avant de terminer par Quiberon début septembre et La Baule fin septembre en équipe CDC en relais (dont Man sur la partie natation, à voir absolument),
– puis fin de l’année 2015 en apothéose avec mon premier marathon à NY, avec l’ami Christian.
Tout cela est beau, ambitieux, source de motivation et signe d’une vraie envie de pratiquer, pour de vrai, le sport. Mais… Parce qu’il y a toujours un « mais ». Mais tout cela est irréalisable si je suis réaliste. Il suffit d’un paramètre tout simple: ajoutez à la motivation et à l’envie de sport une petite graine qui a maintenant 6 mois et qui devrait changer consiréablement ma vie quotidienne. Du moins je l’espère de tout mon corps, de tout mon être et de toute mon âme.
Bref, inutile de croire que je vais pouvoir continuer à m’entraîner entre 5 et 8 fois par semaine. Déjà, difficile d’aller nager à 7h (lever 6h) après les nuits interrompues pour donner le biberon. Impossible de croire que j’aurais mes 6/7h de sommeil par nuit. Cela me rappellera ma vie précédente en cabinet d’avocats (vie qui ne me manque absolument pas!!). Impossible de croire que je pourrai aller faire mes entraînements sur piste deux fois par semaine. Entre la fatigue et l’envie de profiter de la présence de mon troisième enfant, je doute trouver la motivation pour aller me mettre minable sur un 7 x 1.000 ou un 12 x 500 (ce sont mes derniers entraînements, je ne suis pas allé chercher bien loin, et puis, je ne me suis pas vraiment fait mal à ces entrainements). Les sorties vélo seront donc limitées aussi. Bref, pas sûr de tenir le rythme requis pour un tel calendrier.
Au final, je ferai le semi de Rueil à l’agonie, sans pouvoir passer sous les 1h35. Je ferai quelques triathlons dans les coins de France où ma famille réside. Autant allier l’utile à l’agréable. Mais sans recherche de performance, juste le plaisir de revenir à la compétition et de profiter en toute simplicité des parcours. Bref, prendre du plaisir. Qu’il est loin le temps où je pratiquais l’aviron à haute dose, terminant mes courses proche de l’évanouissement. Tout ça pour quoi? Un arrêt brutal après une grosse dispute avec un entraîneur au QI proche de celui de mon chat. L’année 2015 sera donc une année très modeste sur le plan sportif a priori. J’en arrive même à l’espérer. Car si l’année n’est pas faste sportivement, c’est que je suis occupé à d’autres tâches qui, je l’espère, combleront un peu le vide de ma vie familiale actuelle…
Le meilleur conseil que je peux vous donner si vous en êtes arrivés au même stade que moi: éviter de vous inscrire trop tôt à l’avance, ça évitera un budget « compétitions » pour des courses non réalisées. Ce serait du gâchis, pire que le gâchis d’argent public!! Et puis, vu que les impôts augmentent et que les prestations baissent, autant économiser. Finalement, y’a un bon point à retenir de ne pas faire trop de courses!