Les harkis souhaitent la création d'une commission d'enquête sur les responsabilités de l’abandon…
Depuis deux ans et demi, l'action du gouvernement vis à vis des familles de harkis n’est que coquille vide. A ce jour, le gouvernement de M. Hollande n’a pas œuvré pour reconnaître officiellement, à travers un texte de loi, la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil des familles transférées et reléguées dans des camps de transit en France.
Le gouvernement de M. Hollande n’a pas diminué l'amertume, le sentiment d'injustice, suite à son engagement du 5 avril 2012 ou M. Hollande s’était en effet engagé « à reconnaître les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil des familles transférées dans des camps en France ». Une promesse que Nicolas Sarkozy a déjà faite et qu’il n’a pas non plus tenue, ce qu’il lui a peut être coûté une perte d’électeurs non négligeable ce qui pourrait ce reproduire aux prochaines élections concernant le parti socialiste.
Les harkis souhaitent une vraie instance de dialogue et de propositions composée de vraies représentants des harkis par région et au prorata du nombre d’adhérents à jour de cotisations et aux respects des règles d’une association.
Le présent projet de loi doit s’inscrire sur une seule ligne. Un texte d'aboutissement, qui envisage la question avec réalisme et sans démagogie, un texte d'ampleur, un projet de loi qui traite aussi bien du point de vue du droit à indemnisation que de la politique de la mémoire.
Comme vous le savez, la mise en œuvre de mesures spécifiques en matière de logement, de formation et d'emploi ont suscité beaucoup d’interrogations sans aucune efficacité mais aux crédits exorbitants !
Si la représentation nationale doit achever un jour l'œuvre d'indemnisation et laisser entrouverte la porte de l'espoir. Elle doit prendre l'initiative la création d'une commission d'enquête sur les responsabilités de l’abandon des harkis, après avoir été désarmés, et les sachant très menacés, alors qu’elle n’a pas hésité à les utiliser honteusement, ce qui a entrainé le massacre de près de 150 000 d’entre eux.
Ensuite, les harkis qui ont été meurtries par le passé s'oeuvreront intelligemment vers l'avenir.