Le business model – modèle d’affaires – est la pierre angulaire de l’entreprise. Il décrit une façon de réaliser du profit au gré d’une série de choix construits et cohérents. Mais, comme tout système, il a aussi tendance à vieillir et à requérir des adaptations.
Toucher à ce qui fonctionne ?
L’entreprise n’aime pas remettre en cause les fondements de son activité. Après tout, pourquoi aller bousculer quelque chose qui fonctionne ? C’est pourtant une nécessité vitale. En réalité, tout dépend de la méthode. Quitte à s’intéresser à l’évolution d’un business model ayant fait ses preuves, autant le faire selon des principes et une approche déjà validée par d’autres. C’est précisément ce que propose la méthode Odyssée 3.14 exposée dans (Ré)inventez votre business model : une évaluation symétrique de ce qui est en place et de ce que la concurrence ou d’autres acteurs sectoriels ont fixé comme étant leur propre modèle.
Dans toutes les directions
Le principe fonctionnel est assez simple : ne négliger aucune piste d’amélioration de la « proposition de valeur » de l’entreprise. Odyssée 3.14 propose 14 directions pour repositionner les 3 piliers du business model en place. Chaîne de valeur, innovation, détection de tendances, chaque piste est à la fois très pratico-pratique et, paradoxalement, stratégique. Aucune posture théorique, pas d’idéologie de la transformation, la méthode propose autant de réduire et simplifier que d’ajouter et d’enrichir.
La réflexion par l’exemple
La méthode Odyssée 3.14 s’appuie sur une série de schémas très simples pour synthétiser les « grandes idées » au cœur des business models qu’elle évalue. Chaque cas est présenté en double-page. Une fois les principes généraux bien compris, il reste à découvrir comment des marques connues ou pas, des entreprises jeunes ou des incontournables, grandes ou moyennes, jouent sur leur structure pour maximiser leurs profits et leur adaptabiliité au marché. Zara, un exemple hors-pair rejoint alors des jeunes pousses comme AirBnb ou Bla Bla Car, des mastodontes industriels comme Schneider Electric ou Michelin pour donner une image concrète de la diversité des possibles, souvent éloignée de la perception première que l’on peut avoir de ces organisations.