New York, Unité Spéciale // Saison 16. Episode 3. Producer's Backend.
La thématique des producteurs qui aiment les jeunes filles qui veulent devenir actrice, ce n’est pas nouveau. On sent d’ailleurs que cet épisode ne cherche pas vraiment à renouveler quoi que ce soit mais j’ai surtout adoré l’héroïne de l’épisode, celle qui va être la première à accuser le producteur qui lui a donné sa chance (en échange de faveurs d’ordre sexuel). J’ai beaucoup aimé Stevie Lynn Jones (Crisis) qui a largement de quoi faire penser à Lindsay Lohan et ces actrices qui ne cesse de rechuter et retomber dans la drogue. Tout cela a aussi de quoi faire penser à ce qui est arrivé plus tôt cette année avec Bryan Singer alors qu’il a été accusé par de jeunes garçons d’être une sorte de violeur en série. Il aurait donc abusé de sa situation pour abuser de garçon qui ne sont même pas majeur sexuellement. Ce qui est dommage c’est que cet épisode m’a donné l’impression de voir une rediffusion de la série. Un épisode que j’aurais déjà vu auparavant. Pourtant, le début de l’épisode était réellement intéressant. Entre Stevie Lynn Jones qui vole la vedette à tout le monde et puis Amaro qui est accusé par cette dernière d’avoir été violée par lui…
Mais la série ne va pas beaucoup plus loin. Le retour d’Amaro se fait donc clairement par la petite porte (même si Benson va en profiter pour justifier son retour dans l’équipe des SVU). Au delà de ça, j’ai comme l’impression que l’on s’est légèrement moqués de nous avec cet épisode. Je sais bien que pour rester créatif ils doivent parfois réutiliser des intrigues déjà vu dans de précédents épisodes de la série mais la trame était trop similaire. L’épisode ne semble pas vraiment chercher à renouveler quoi que ce soit. Une fois que l’on a passé les premières dix minutes, on a l’impression de tomber dans un dans un épisode qui manque cruellement de renouveau. Les deux premiers épisodes de la saison 16 étaient suffisamment bons et développaient à nouveau les personnages. J’attendais donc avec impatience le retour d’Amaro dans les rangs de la série. Sauf que je me rends compte que finalement Amaro, bien qu’il me manquait un peu dans la série, ne fait pas un retour si fracassant que ça. Ce qui lui est arrivé à la fin de la saison précédente semble se répéter légèrement. Comme si c’était quelqu’un qui voulait sans cesse agresser les gens qu’il a arrêté pour une raison ou une autre.
Cette fois-ci c’est une agression sexuelle. Si l’on sait pertinemment qu’il n’est pas responsable et que la jeune actrice s’est clairement moqué de lui. En échange, l’épisode marque également l’absence d’Ice T. Je ne sais pas pourquoi ce dernier est absent de l’épisode mais SVU aurait très bien pu se servir de lui. Surtout qu’avec la disparition de plusieurs personnages l’an dernier, la série a besoin de tous ses personnages. L’appui de Ron Rifkin, toujours dans ce rôle ‘avocat, fonctionne très bien de son côté. Disons que ce qui me plaît chez le personnage que Ron Rifkin incarne dans SVU c’est le fait qu’il est clairement proche de ses clients et qu’il n’est donc pas ennuyeux que certains autres avocats. En face nous avons toujours notre ADA préféré. Cela me fait penser que la série n’a pas changé de ADA depuis un sacré bout de temps. Serait-il temps de faire revenir le temps de quelques épisodes Diane Neal (qui me manque terriblement même si je sais pertinemment qu’elle n’était pas aimé de tous). Ainsi, cet épisode était donc mécanique, très répétitif d’autres épisodes déjà vu précédemment. C’est dommage car le casting est toujours au sommet de son art.
Note : 3.5/10. En bref, un épisode qui ne vaut que pour ses dix premières minutes. Le reste donne l’impression que l’on assiste à une rediffusion.