Stephen Daldry's direction strength is in two things: emotion and childhood. He often combines these two factors in his universal stories. Social phenomenon, Billy Elliot (2000) tells the adventures of a young teenager who wants to pursue a career in dance despite the fierce opposition of his father, saying this sport is not for boys. Still with children, Stephen Daldry directs then Extremely Loud and Incredibly Close (2011) about the difficulty of mourning for a young person after the sudden death of his father in the September 11 attacks. With Favelas, the director continues his way in childhood by adding the context of poverty.
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Synopsis : Deux garçons des bidonvilles de Rio, Rafael (Rickson Tevez) et Gardo (Eduardo Luis), trouvent un portefeuille dans une décharge. Content de récupérer un peu d’argent, il sont loin de se douter que cet objet a une valeur inestimable : il renferme l'emplacement contenant une partie de l’argent de la mafia dérobée par un militant disparu. Un jour, la police débarque dans les bas-quartiers pour mettre la main sur ce portefeuille. Une course poursuite commence entre les forces locales et cette bande de jeunes, bien décidée à remonter la piste du trésor afin de changer le quotidien des personnes démunies.
Une œuvre à portée sociologique
© Universal Pictures France
C’est une histoire touchante, sous les traits d'un thriller policier, que livre Stephen Daldry avec Favelas. Adaptée du livre d’Andy Mulligan, la transposition de l’intrigue du roman à la réalité brésilienne permet d’accroitre la portée sociologique de l’œuvre. Elle est une mise en lumière des problèmes des bidonvilles dans les pays émergents, déjà soulevés à l’occasion de la dernière Coupe du Monde de Football.Un parallèle avec Slumdog Millionnaire
Cette plongée dans l’enfance miséreuse fait écho à Slumdog Millionnaire (Danny Boyle) dont le premier acte met également en avant le quotidien d’enfants pauvres qui vont mettre le doigt dans un engrenage extraordinaire. Alors que dans le film de Danny Boyle, le spectateur est happé tout du long grâce à un rythme soutenu et une évolution dans les enjeux des personnages, Favelas souffre trop d’une logique manichéenne guidée par un objectif figé. Aussi, les arcs narratifs ressemblent davantage à un jeu de piste façon Benjamin Gates, faisant oublier toute la dimension humaine et populaire du début du film. En effet, il faut d’abord trouver une lettre, puis trouver un code, puis trouver un livre, puis retrouver un code….
© Universal Pictures France
Un travail sur l’image soignéPour autant, à l’écran, le climat de pauvreté est particulièrement bien rendu grâce à un travail sur le décor. Impossible de travailler sur une vraie décharge, le chef décorateur a su recréer en studio l’ambiance des vrais bidonvilles. Cette démarche est sublimée grâce à une photographie exemplaire, dirigée par Adriana Goldman, arborant l’image de couleurs vives et joyeuses.
Pourtant, ça ne suffira pas à capter totalement l’attention du spectateur qui reste fixé sur une intrigue mal ficelée et un manque de profondeur dramatique évident.
Antoine Corte
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