Grande nouvelle pour les cinéphiles, Ridley Scott est de retour, dans une nouvelle fresque historique: Exodus, Gods and Kings. Tout de suite, ça en jette plus que les 10 commandements, film culte, mais dont le titre présente l’inconvenient de réduire le récit de l’Exode à la remise des tables de la loi, et encore…
Ce qu’il y a de bien avec Ridley Scott (à ne pas confondre avec feu son frère, Tony, dont les films m’ont toujours saoulé), c’est la maîtrise des effets spéciaux au service du storytelling, et non l’inverse. Blade Runner, Gladiator, Alien, sont en effet des films bourrés d’effets spéciaux, mais dont l’intérêt de l’histoire est préservé. On peut donc s’attendre à une version captivante du récit biblique, au-delà de l’avalanche d’images de synthèse.
Hélas, trois fois hélas, la date de sortie aurait pu être mieux choisie. Le 25 décembre, c’est certes idéal pour les fêtes de fin d’année, mais cela ne colle absolument pas avec la lecture de la parasha de la semaine, qui n’abordera le second livre du pentateuque qu’au début du mois de janvier. Avouez que ça aurait été kitsch, une sortie le mercredi qui précède la lecture de la première section de Shemot!
Pour le plaisir, voici la bande annonce. Cecil B. DeMille aurait surement apprécié.
Rendez-vous fin décembre pour une recension complète.
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