Ah Zidrou et sa capacité à créer des personnages attachants au sein de récits optimistes et remplis d’humour, je ne m’en lasse pas ! Sa nouvelle héroïne, une petite délinquante gothique de 16 ans qui cherche à trouver sa place au sein de la société et qui finit par influencer la vie politique de sa commune est finalement une brave fille auquel le lecteur ne met pas longtemps à s’attacher. Du vieux grand-père communiste aux parents fan d’Abba, en passant par ce juge d’application des peines assez intelligent pour offrir une seconde chance aux jeunes afin de les remettre sur le droit chemin, les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste.
Alors certes, ça fait parfois un peu trop Casimir et le pays joyeux où tout le monde est trop gentil, mais il y a tout de même une bonne dose d’authenticité, de vécu et de fraîcheur qui permet de faire passer le tout et qui continue de me séduire au fil des albums. Outre l’humanité débordante de ses récits, j’apprécie également toujours cette touche d’humour et ces dialogues aux petits oignons, qui sont véritablement la marque de fabrique de Zidrou.
Visuellement, le trait d’Arno Monin s’accorde parfaitement avec l’univers bienveillant de Zidrou et contribue à dresser le portrait de personnages hauts en couleurs et plein de charme.
Alors, ce n’est certes pas le meilleur album de Zidrou, mais cela reste du Zidrou et cela suffit donc amplement à mon bonheur !