Il paraîtrait...

mercredi 12 novembre 2014

- qu’un Français sur deux considère que l'économie de partage représente l'avenir du commerce. De fait, 93 % des membres d'une famille de 5 personnes ou plus utilisent les sites de vente ou de partage entre particuliers. Et 80 % des personnes qui achètent ou louent des biens et des services citent les économies réalisées comme motivation première. Le système D évolue donc, avec le temps, avec la crise, on vend ou on loue entre particuliers, et, de plus en plus, on troque, on échange. Une tondeuse prêtée par un voisin quand l’autre voisin prête son taille-haie. La bonne idée pourrait s’étendre à tout ce qui ne sert que ponctuellement, notamment les gros outils, mais également les appareils à raclette ou à fondue utilisés une poignée de fois par an. Dis-moi ce que tu n’as pas, je te dirai ce que je peux te prêter, et dis-moi ce que tu as, je te dirai ce que je peux t’emprunter. Economie collaborative, économie du futur, économies futures. Tout n’est pas perdu dans ce monde, non, non. On voit des horreurs chaque jour. Mais pas que…
- que l’Inde, qui compte environ 1,25 milliard d'habitants, et qui pourrait être le pays le plus peuplé au monde d'ici à vingt ans, organise des opérations de stérilisation de masse, des campagnes de stérilisation, dans des camps de stérilisation. Pour chaque femme volontaire, l'Etat accorde 1 400 roupies, soit à peine 20 euros. Des dizaines de femmes sont opérées à la chaîne. Comme une lugubre évidence, suite tristement logique de cette pathétique information, les conditions d’hygiène sont lamentables et les précautions médicales dérisoires ; résultat : suite à une opération chirurgicale de masse organisée le week-end dernier dans l'Etat de Chhattisgarh, dans le centre du pays, 8 femmes sont déjà mortes et 24 sont dans un état grave. Une urgente mobilisation urgente internationale urgente, sans délai, s’impose, non ? Elle a déjà commencé, qu'elle se poursuive. Tout n’est pas perdu dans ce monde, non, non. On voit des horreurs chaque jour. Mais pas que…
- qu’un homme s’était retrouvé en arrêt de travail et écoulait tous ses congés pour s'occuper de sa femme et de son enfant à venir. La grossesse avait été grandement perturbée par une hémorragie cérébrale de l’épouse, avec réanimation, convalescence, et grossesse à l'hôpital. Un ami et collègue lança un appel aux salariés de leur société pour qu'ils donnent des jours de repos à leur pote, ami, copain, connaissance, ou simple collègue. 362 jours de RTT ont été donnés, offerts par les employés réunis dans cet élan de solidarité. Le papa et mari pourra compter sur 20 mois de congés en prenant pour base une durée de 220 jours travaillés par an pour s’occuper de sa femme et du futur nouveau-né. Lorsque les gestes sont beaux, on les souligne, les applaudit, les ovationne. Tout n’est pas perdu dans ce monde, non, non. On voit des horreurs chaque jour. Mais pas que…