Wouah, quelle belle semaine ciné que voilà pour cette mi novembre, le genre de semaine où je sais déjà que je ne pourrais absolument pas voir tous les films qui me font envie.
Pas moins de 6 films auraient pu faire partie de ma sélection du jour, dont deux longs métrages qui faisaient partie de mes jeux concours des semaines passées, Marie Heurtin et "La prochaine fois je viserai mon coeur" ( sans oublier Serena qui revoit se faire face à face le duo gagnant d'Hapiness Therapy), mais j'ai préféré, à la place, vous présenter d'autres films dont je n'ai pas encore parlé, et qui me font encore plus envie pour les raisons suivantes :
1. Quand vient la nuit
Le pitch :
Bob Saginowski, barman solitaire, suit d’un regard désabusé le système de blanchiment d’argent basé sur des bars-dépôts – appelés « Drop bars » - qui sévit dans les bas-fonds de Brooklyn. Avec son cousin et employeur Marv, Bob se retrouve au centre d’un braquage qui tourne mal. Il est bientôt mêlé à une enquête qui va réveiller des drames enfouis du passé...
Pourquoi je veux y aller :
- car après son drame choc et bouleversant Bullhead, nommé à l’Oscar du meilleur film étranger en 2011, le réalisateur belge Michael R. Roskam revient avec un second long métrage – mais son premier tourné en langue anglaise – précédé d'échos aussi prometteurs;
- parce que Quand vient la nuit est une adaptation d'un roman de l'excellent auteur de polars Dennis Lehane, particulièrement en phase avec le cinéma après Mystic River de Clint Eastwood (2003), Gone Baby Gone de Ben Affleck (2007) ou encore Shutter Island de Martin Scorsese (2010); l’écrivain américain prenant seul ici les commandes de sa propre nouvelle, Animal Rescue, parue dans la collection Boston Noir.
- pour le casting particulièrement alléchant, entre Matthias Schoenaerts ( dont je vous ai longuement parlé pas plus tard qu'hier, mais aussi l'excellent acteur britannique Tom Hardy, l'envoutante Noomi Rapace, sans oublier évidemment le soprano James Gandolfini dans son dernier ôle au cinéma.
Bande-annonce : Quand vient la nuit - VO
2. Respire
Charlie, une jeune fille de 17 ans. L’âge des potes, des émois, des convictions, des passions. Sarah, c’est la nouvelle. Belle, culottée, un parcours, un tempérament. La star immédiate, en somme. Sarah choisit Charlie. Pourquoi je veux y aller: - parce que même si j'en parle nettement moins qu'au début de mon blog, je continue à admirer la précoce et si talentueuse Mélanie Laurent, pourtant toujours décriée (voir la dernière polémique sur sses déclarations sorties de son contexte) et dont j'avais beaucoup apprécié le premier long métrage de cinéaste, le très touchant "Les Adoptés". - parce que le film fut présenté en séance spéciale à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2014 et qu'il avait été longuement ovationné à l’issue de la projection et a plutot reçu d'excellentes critiques, même parmi les détracteurs avérés de la demoiselle; -parce qu'il s’agit de la libre adaptation d’un premier roman d’Anne-Sophie Brasme, édité en 2001, que j'avais lu à sa sortie et qui est un très fort et juste roman sur la perversion narcissique et le harcèlement en amitié. Respire - Bande Annonce
3. Love is strange
Le pitch : Après 39 ans de vie commune, George et Ben décident de se marier. Mais, au retour de leur voyage de noces, George se fait subitement licencier. Du jour au lendemain, le couple n'est plus en mesure de rembourser le prêt de son appartement new yorkais. Le pitch : -Parce que Love is Strange a été présenté avec un très bel accueil dans plusieurs festivals importants cette année comme Deauville, Sundance et Berlin. - parce que le film traite d'un beau sujet, à savoir les différentes façons de vivre l’amour quel que soit son âge, sa foi, son sexe ou son orientation sexuelle. - parce que j'aime bien le cinéma d'Ira Sachs qui aime parler d’amour avec tendresse et singularité, notamment dans Keep the Light on, récit apre et sensible d'une passion homsexuelle et que Love Is Strange pourrait en être son pendant, mais en plus apaisé. - pour le formidable casting avec les présences trop rares de John Lithgow et Alfred Molina, acteurs souvent cantonnés dans des seconds ( voire quatrième ou cinquièmes) rôles, et qu'on est curieux de voir dans la peau d'un couple homsexuel. John Lithgow, Alfred Molina in LOVE IS STRANGE - Trailer |