La chasse aux fiestas continue de plus belle. Si la Croisette commence sérieusement à fatiguer, les festivaliers n’ont pas eu envie de se coucher tôt mardi soir. On débute la nuit par un dîner très attendu au Nikki Beach. La plage jet-set accueille le cocktail post-projection de «Maradona». Et tout le monde rêve de serrer la pogne de l’ancien attaquant. 21h30, Emir Kusturica fait son entrée, entouré d’une vingtaine de personnes vêtues de maillots de l’équipe d’Argentine. Discret, le réalisateur se love dans son carré vip alors que Vincent Perez tente de l’approcher sans succès. 22 heures, une berline s’arrête devant la plage. Diego est à l’intérieur mais ne sort pas. Un de ses assistants descend de la limo et file chercher une bouteille de rosé avant de repartir illico. On comprend alors que Maradona se fera rare ce soir. Un poil déçu, on se rabat sur Dita Von Teese. Tout juste arrivée, la stripteaseuse la plus chic du monde court aux toilettes alors que je marche sur sa longue robe de soirée. Le drame est évité de justesse. Après une longue pause pipi, l’ex de Marilyn Manson vient présenter son cocktail à base de jus de violette. Harvey Weinstein, le célèbre patron de Miramax ne la lâche pas d’une semelle.
Fiestas branchées à tous les étages
On s’arrache sur le toit du Grand Hôtel pour la nouba MK2. Après l’ascension de huit étages à pied, on reprend des forces autour de l’open bar en admirant une des plus jolies vues de la Croisette. Julie Gayet claque une bise à Darroussin. Des gogo-danseuses s’éclatent sur les podiums au son d’une électro savamment mixée par les Dj’s du Social Club. 2 heures du matin, on échoue au Ball Room. La discothèque zouk de Cannes est reliftée en nid à branchés. Pas de photos ni de caméras à l’intérieur, c’est la bande du Baron qui fait la direction artistique du lieu pendant la quinzaine. C’est alors que l’on croise Frédéric Beigbeder. Le trublion n’a visiblement pas tenu du tout sa promesse du début de Festival où il annonçait que cette année, il «ne sortirait pas une seule fois.»