- que Jouyet, secrétaire général de l’Elysée, mais aussi ex-ministre de Fillon, et donc de Sarkozy, mais également ami de 30 ans du président Hollande, a bien raconté en septembre à deux journalistes du Monde que François, Fillon, lui avait demandé, au cours d'un déjeuner, d'accélérer les procédures judiciaires contre son rival Nicolas, multi-poursuivi. C'est confirmé, alors qu’il l’avait démenti, Jean-Pierre, l’avoir dit à François. JP l’avait-il dit à François, ce qu’il avait à François, sur Nicolas ? Ça, on ne sait pas. Mais un enregistrement confirme qu’il a menti quand il a démenti. Mieux, monsieur Jouyet savait que l’enregistrement existait et que ses propos seraient publiés ultérieurement dans un livre. Et pourtant il nia l’évidence. On peut toujours se demander pourquoi et tenter de répondre à la question, et également essayer de tenter de garder les yeux ouverts en éternuant. On peut.
- qu’au début, ils ont dit qu'ils avaient été attaqués par trois malfaiteurs. C’est ainsi que le colonel Moutarde reçut un coup de couteau alors que Madame Leblanc en sortit indemne. Mais les caméras de surveillance discréditant la thèse, Mademoiselle Rose avoua que le Docteur Olive s’était blessé seul, toujours avec un couteau, sous l’emprise de la drogue. En août, le Professeur Violet était allé aux urgences pour une plaie à l’arme blanche, affirmant qu’il était tombé sur un couteau à barbecue. Madame Pervenche a précisé depuis qu’elle a eu peur de mourir car elle était régulièrement battue. Certains affirment qu’on pourrait changer tous ces noms cluédoïques par Thomas ou Nabilla. On peut toujours se demander pourquoi et tenter de répondre à la question, et également essayer de tenter de garder les yeux ouverts en éternuant. On peut.
- qu’un attentat-suicide a fait lundi au moins 47 morts et 79 blessés parmi les élèves d'un collège du nord-est du Nigeria. L’explosion a été provoquée par un kamikaze. Un attentat certainement perpétré par Boko Haram. Les attaques sur des écoles par l'infâme groupe armé terroriste sont communes au Nigeria du nord. En février notamment, des hommes armés avaient ouvert le feu et lancé des explosifs dans le dortoir d'un internat à Buni Yadi, tuant au moins 40 adolescents. Et nous, ici, on s’interroge encore pour savoir si les hommes politiques nous mentent ou non, s’il y a connivence entre eux ou pas, au-delà des partis, et puis, les journaux, les sites internet, les réseaux sociaux, relatent, sur le ton du fait people, de l’ironie soi-disant mordante, ou de l'information capitale, mais pour vendre ce qu’ils ont à vendre, les déboires agressivo-amoureux d’un couple starifié par une téléréalité quelconque. On peut toujours se demander pourquoi et tenter de répondre à la question, et également essayer de tenter de garder les yeux ouverts en éternuant. On peut.
Magazine Humeur
mardi 11 novembre 2014