Il existe plusieurs types d’hypoglycémie :
- Hypoglycémie organique : l’hypoglycémie est un symptôme liée à une ou des maladies,
- Hypoglycémie fonctionnelle : quand aucune maladie n’est en cause.
Dans cet article, seules les hypoglycémies non liées à une maladie seront traitées.
De multiples symptômes peuvent apparaître quelques heures après le repas comme une baisse d’énergie, un manque de concentration, de la nervosité, des sueurs, un mal de tête, des palpitations, une grosse faim ou des étourdissements sont les signaux les plus fréquemment rencontrés.
Certains facteurs peuvent augmenter cet effet d’hypoglycémie comme l’alcool qui empêche la libération du glucose par le foie ou une activité physique prolongée et intense.
De l’hypoglycémie à la fringale comment ça marche ?
Lorsqu’on est en hypoglycémie (et que le taux de glucose dans le sang est particulièrement bas), un mécanisme endocrinien provoquant la libération d’hormones «l’adrénaline et les glucocorticoïdes ». L’adrénaline va inhiber la consommation du glucose alors que les glucocorticoïdes déclenchent dans une autre partie du pancréas la sécrétion du glucagon nécessaire à la reconversion du glycogène en glucose dans le foie, celui-ci va pouvoir libérer le glucose dans le sang et donc permettre de contrôler l’hypoglycémie.
Néanmoins un signal a été donné au cerveau, organe très consommateur d’énergie, d’exiger des apports complémentaires en glucose : c’est cette fringale (qui peut également se déclencher lors d’un stress important) qui nous conduit régulièrement en fin d’après midi vers notre frigo. C’est d’ailleurs ce qu’on avait pu lire sur l’article concernant le stress et le cortisol.
Tous ces mécanismes permettent de rétablir la glycémie (à des valeurs comprises entre 0.60 et 110 g/L).
Anticiper les hypoglycémies pour éviter les fringales :
Manger plusieurs fois par jour
Les hypoglycémies surviennent le plus souvent dans une alimentation anarchique. Il est ainsi conseillé d’étaler les prises alimentaires avec 4 repas par jour minimum.
Le petit déjeuner est l’un des repas les plus importants de la journée car votre dernier repas remonte à la veille. Il faut débuter la journée par des aliments plutôt faible en sucre comme le pain complet ou du muesli complet accompagné d’un yaourt, d’un pot de fromage blanc ou d’un peu de lait.
Il est possible de prendre une collation le matin et/ou l’après-midi. Les différents snacks proposés Kitchendiet vous permettent de recharger les batteries grâce à sa composition nutritionnelle riche en micronutriments essentiels pour votre organisme.
Ne jamais sauter de repas
Si vous sautez un repas alors que vous avez faim, votre organisme compensera lors de la prochaine prise alimentaire. Concrètement : cette période de jeun va contribuer à un stockage de l’organisme au cas où vous le privé encore. Par ailleurs votre faim sera plus grande au repas suivant et vous aurez tendance à manger plus vite et plus que d’habitude car la sensation de satiété sera erronée par votre fringale.
Privilégier des aliments à index glycémique bas et à fort potentiel satiétogène
Chaque prise alimentaire doit être structurée avec un index glycémique bas (50-55 au maximum). L’index glycémique correspond aux effets d’un aliment ingéré à jeun par rapport au glucose. Plus l’index glycémie sera bas, plus votre taux de glucose dans le sang sera constant.
Quels sont les aliments à index glycémique bas :
- Tous les légumes
- Toutes les légumineuses
- Tous les produits à base de soja.
Les protéines et les fibres sont des aliments satiétogènes, ils donnent l’impression que l’on n’a plus faim. On les retrouve dans plusieurs groupes d’aliments :
- Dans les viandes, poissons et œufs pour les protéines d’origine animales
- Dans les céréales, les légumineuses, les graines oléagineuses et les produits à base de soja pour les protéines végétales
- Dans tous les fruits et les légumes pour les fibres.