Gallimard, 21 août 2014, 368 pages
Résumé de l'éditeur :
À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari.
La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.
Mon avis :
J'ai pleuré, oui, j'ai pleuré comme rarement en refermant ce roman.
Pourtant, ce n'était pas gagné à cause du style si particulier de l'auteur. Jusqu'à ce que je comprenne qu'en fait, il se faisait plaisir avec les mots, allant jusqu'à insérer des allitérations en plein milieu de phrases entre deux mots qui n'ont rien en commun si ce n'est leur sonorité.
Les métaphores sont nombreuses mais poétiques, je pardonne donc à l'auteur.
Et puis l'histoire. Comment vous donner envie sans trop en dévoiler ? Comment vous expliquer le lien si particulier et si beau entre l'amour et les forêts, dans ce roman ?
J'ai trouvé étrange ce procédé stylistique qui fait que l'auteur répète inlassablement le nom de Bénédicte Ombredanne. Mais il sert si bien l'histoire, finalement. Et moi-même, je ne peux que lui rendre hommage.
Il est également question de Villiers de L'Isle Adam. En cela, le découpage du livre est assez étrange, qui commence sur le récit du narrateur, se poursuit sur le récit de Bénédicte Ombredanne, puis un passage "à la manière de" et enfin, la révélation finale tout simplement ahurissante.
Maeve n'a pas aimé ce que moi j'ai apprécié, et inversement.
Un roman qui restera un coup de coeur et par le fond et par la forme.
L'image que je retiendrai :
Celle de la bague de Bénédicte Ombredanne avec un oeil dessus et ses bottines à laçage compliqué.