Magazine Science & vie

209 - genese des planetes

Publié le 10 novembre 2014 par Jeanjacques

eso1436c.jpg

 C'est l'image la plus nette jamais pris par ALMA - plus nette que ce qui est couramment réalisé en lumière visible avec le télescope spatial Hubble de la NASA / ESA. Il montre le disque protoplanétaire autour de la jeune étoile HL Tauri. Les observations révèlent des structures dans le disque qui n'ont jamais été vu auparavant et même montre les positions possibles des planètes qui se forment dans les taches sombres du disqueL'ARTICLE ( EXTRAITS)

HL Tauri est pas plus de un million d'années, mais déjà son disque semble être plein de planètes en formation.

Les jeunes étoiles comme HL Tauri naissent dans des nuages de gaz et de poussières fines, dans les régions qui se sont effondrés sous l'effet de la gravitation, formant cœurs chauds et denses qui finalement s’enflamment pour devenir de jeunes étoiles. Ces jeunes étoiles sont initialement environnées par un cocon dans le gaz et la poussière résiduelle, qui se dépose éventuellement sur un disque, connu en tant que disque protoplanétaire.
Grâce à de nombreuses collisions des particules de poussière se condensent de plus en plus en formant des amas de la taille de grains de sable et de galets. En fin de compte, les astéroïdes, les comètes et les planètes peuvent se former même dans le disque. Les jeunes planètes perturbent le disque et créer des anneaux, les lacunes et les trous tels que ceux observés dans les structures actuellement observées par ALMA [3].

COMMENTAIRES

Il faut revenir les conséquences de cette découverte capitale qu’est la présence de planètes déjà formées dans le disque très chaud d’une étoile très jeune. Le modèle dominant de la genèse stellaire suppose une masse critique devant s’effondrer pour allumer le cœur d’une étoile. Cette masse critique n’étant pas atteinte par les planètes il a fallu imaginer une autre procédure : celle de l’agglomération des résidus de l’étoile naissante. Cette fois aucune masse critique n ‘est nécessaire, ce qui suppose une condensation de tous les matériaux laissés par l’étoile et notamment le fer qui constitue le cœur dense de notre planète Terre.

Nous ne reviendrons pas sur la critique de ce modèle dit des planétésimaux qui consiste à l’agglomération de cailloux de plus en plus gros, où les chocs entre eux ne provoquent pas leur désagrégation mais leur rassemblement ! Mais cela exige un temps très long, entre 100.000 et un million d’années. Nous comprenons la surprise des astrophysiciens lorsqu’ils découvrent des planètes déjà formées autour d'une jeune étoile de moins d'un million d’années. La question est alors de savoir pourquoi cette planétogenèse se maintient contre vents et marées ?

C’est que la théorie de l’astrophysique standard est un tout dont chaque élément est intimement relié à l’autre. Le modèle des planétésimaux est consécutif à celui de l’astrogenèse par effondrement gravitationnel qui ne fonctionne pas pour les petites masses planétaires. Laquelle théorie de l’effondrement suppose la présence de matériaux stellaires disponible et celui-ci est livré lors du big-bang.  Les trois théories : big-bang, effondrement gravitationnel et planétésimaux sont donc interdépendantes.

Il est donc impossible de remettre en cause l’une sans ébranler les deux autres. Voilà pourquoi nous pensons que désormais les théoriciens de la planétogenèse vont nous présenter un nouveau modèle en faisant tourner à plein régime leur ordinateur pour nous expliquer cette fois que la formation des planètes est plus rapide que prévue et peut se passer dans des conditions extrême de grande température, dans le même temps que se développe l’astre central.

Pour notre part, nous avons déjà présenté une astrogenèse alternative qui rend compte très bien le mode de formation des planètes.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jeanjacques 37 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine