Que le Parti Socialiste se soit à ce point vautrer dans le caniveau pour offrir une place politique à ces gens qui ne représentent ni ne respectent rien, jusqu’à leur donner des ministères, est quelque chose qui me désole… Mais il y a dans la politique des choses bizarres. J’espère qu’après 2017, le PS ne sera pas prêt à tout pour garder un pouvoir (dont ils ne font rien), et qu’ils se sépareront de ce parti qui a rejoint le Front National de Gauche dans des valeurs qui sont loin de celles de notre République.
Cette interview d’Emmannuelle Cosse a quasiment exclusivement tourné autour de la mort de Rémi Fraisse. Il a été évoqué les nombreuses manifestations violentes et pourtant interdites. Dont ce pauvre Rémi Fraisse était l’étendard, l’excuse pour cette gauche de la gauche pour aller casser. Olivier Besancenot s’est même ému que les forces de l’ordre intervenait pour réprimer ces manifestations interdites. On délire…
J’ai eu deux réflexions hier soir. Qui ne m’ont jamais vraiment quitté de la semaine à vrai dire…
- Un policier est mort jeudi à Vénissieux, dans l’exercice de ses fonctions. Suite à une course poursuite avec des délinquants. Personne, dans la classe politique, n’en a parlé. Alors que Rémi Fraisse, ça fait 2 semaines que l’on en parle et reparle, jusqu’à l’écœurement. Est-ce quelque chose de normal, la mort d’un policier ? Quelque chose de banal ? Cela ne mérite rien ?
- Combien n’avons-nous eu de manifestations à la mémoire de Rémi Fraisse ? Enormément qui ont très mal tourné. Cassage dans lescentres villes, acide jeté sur les forces de l’ordre, violence… S’il y avait eu des manifestations en hommage à ce policier, y aurait-il eu de la casse là où vivent les « délinquants connus des services de police » ? Aurait ce été plus grave que ces scènes de quasi émeute, encouragées par les amis d’Olivier Besancenot et attisées par les écologistes et la gauche de la gauche ?
Cette société où la mort d’un policier ne provoque aucune émotion m’est bizarre… Écœurante aussi. Cette même société qui s'enflamme pour le prétendu "racisme" de Willy Sagnol, et se tait devant celui de l'émérite journaliste Audrey Pulvar. Un racisme anti homme-blanc de 50 ans n'est pas très grave là non plus... Elle en prend des coups dans le figure, la République…
Sinon aujourd’hui il fait un temps d’automne… Rien à voir, mais il fallait conclure un billet nauséux.