Vente Tableaux, mobilier et objets d'art de Daguerre - Thierry Desbenoit et Associés du vendredi 14 novembre 2014 à Richelieu-Drouot (Paris).
Photographie du dessus : « Coupe à figures noires dont chaque face est ornée d'un cavalier
au
galop entre deux grands yeux prophylactiques. Les zones
sous les anses sont ornées de boutons de lotus. Le fond de la coupe est décoré
d'un cercle pointé. Argile fine orangée, vernissée noire et rehauts de peinture rouge et
blanche. Cassures et lacune (en bordure d'une anse) visibles, sinon très belle conservation. Art grec, Attique, vers 510 av. J.-C. D. 21,5 L. 26 H. 9 cm. » © Catalogue.
Photographie de gauche : « Carreau en céramique siliceuse illustrant un thème poétique
persan. Décor moulé peint en polychromie sur fond bleu et sous glaçure transparente.
Iran qâjâr, fin XIXe siècle. Le roi Behram Gur à cheval découvre la princesse Chirin sortie de son bain, cachée par un drap tenu par sa duègne. (fractures recollées). 39 x 52 cm (panneau). »
© Catalogue.
Photographie de droite : « Habit, époque Louis XVI. En gros de Tours vert sapin souligné
sur le pourtour, les basques et les rabats de poches d'un passepoil crème. Complet des ses 21 boutons en acier poli, (doublure renforcée pour le théâtre, oxyde sur certains boutons). » ©
Catalogue.
Photographie du dessous : « Étui à parfum en vernis Martin à décor de scènes de chasse
dans le goût d'Oudry sur fond bleu; il découvre deux flacons et un petit entonnoir en vermeil. Paris 1756-1762. H. 5 L. 5 cm. » © Catalogue.
Photographie ci-dessous : « Boîte de toilette en bois laqué sur fond vermillon, d'époque Louis XV à décor à la feuille d'or de chinois dans des paysages.
(petits accidents). H. 11 L. 30 P. 23 cm. » © Catalogue.
Photographie de droite : « Partie d'un important meuble en brocatelle verte, fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle, lin et soie, grand
dessin à pointe de fleur épanouie et grenades entre des ramages. Métrage total 35 x 0,53 m env. en sept laizes et cinq panneaux de tenture, détail communiqué sur demande. (décolorations, des
usures et quelques trous). » © Catalogue.
Photographie de gauche :
« Important métrage de damas vert tissé en réplique d'un document d'époque Louis XV. Manufacture lyonnaise, décor de branches noueuses de fleurs des Indes chargées de grenades. Métrage:
48,70 m; tissage à deux chemins en 1,30 m de large. (état neuf). » © Catalogue.
Photographie de droite : « Métrage d'un lampas de style néo-classique, façonné soie
et filé métallique argent, décor en arabesques crème et jaune avec camées à l'antique d'après un lampas d'une manufacture lyonnaise non identifiée, vers 1790, (bon état), 670 x 70 cm.
Bibliographie : Soieries de Lyon, commandes royales au XVIIIe siècle, 1988, n°
91 du catalogue, repr. p.132. » © Catalogue.
Photographie de gauche : « École française, vers 1670. Nature morte au tapis iranien, au vase de fleurs et au singe. Toile (restaurations anciennes). 178 x 215 cm. [...] Provenance : probablement collection des ducs de Choiseul au XVIIIe siècle, resté dans leur descendance jusqu’à ce jour. » © Catalogue.
Les samedi 15 novembre et dimanche 16, à Fontainebleau, les maisons Osenat et Binoche & Giquello proposent la Vente de l’extraordinaire collection napoléonienne du Palais princier de Monaco. Le catalogue du samedi est ici, et celui du dimanche ici.
Photographie de gauche : « Légendaire chapeau de l'empereur Napoléon Ier, de forme traditionnelle dite à la française, en feutre dit en castor noir, orné : - d'une cocarde blanche, bleue et rouge au centre, (refaite postérieurement), - d'une simple ganse de soie noire - et d'un reste de bouton en bois dont la garniture n'est plus. Ce bouton était d'origine recouvert de soie ou de crins noirs. La partie supérieure de l'aile de devant est renforcée à l'intérieur par une pièce cousue de feutre noir de 16,5 cm de long sur 3 cm de large, comme le sont tous les chapeaux de l'Empereur. Cette pièce de renfort permettant la prise en main ainsi que la bonne tenue. Ce chapeau a conservé sa coiffe intérieure (ce qui est particulièrement rare). Elle est en soie matelassée gris-vert, à trois piqûres concentriques dans le fond et des piqûres longitudinales sur les côtés. Sans cuir sur le pourtour (l'Empereur ne le supportait pas). Longueur : 49 cm. Hauteur aile arrière : 20,7 cm. Hauteur aile avant : 15 cm. Diamètre intérieur : 56 cm. B.E. d'usage, importantes traces de port (quelques petites déchirures, bordure intérieure avant usée, petit manque à la coiffe intérieure). [...] Ce chapeau a été récupéré par Giraud, alors vétérinaire des Ecuries de la Maison de l'Empereur. - Présenté en 1895 par Germain BAPST, d'après la tradition familiale, comme étant récupéré à Marengo, le chapeau correspond toutefois à ceux utilisés par l'Empereur durant l'Empire (bien qu'il ait commencé à porter son célèbre chapeau, sans galon à partir du Consulat). En effet, ce n'est qu'à partir de 1800 que Bonaparte prendra l'habitude de coiffer son célèbre petit chapeau dit « à la française », toujours du même modèle, hormis quelques minimes différences de dimensions. En fait il était d'un type porté par les officiers en petite tenue. Pendant les quinze ans de l'Empire, il en usa environ cent vingt, fabriqués pour la plupart par Poupart & Cie « Chapelier, costumier et passementier de l'Empereur et des Princes » dont le magasin se trouvait au Palais du Tribunal, actuel Palais Royal. A partir de 1813, l'Empereur changea de fournisseurs et commanda ses chapeaux à Maneglier, rue de Richelieu. Napoléon avait constamment douze chapeaux en service, chacun d'eux devant durer trois ans, étant renouvelés à raison de quatre par an. Comme il n'aimait pas les chapeaux neufs, il les faisait briser par Constant. Les chapeaux coûtaient 60 francs. Comparaisons techniques : - La tour intérieur de tête, de forme particulièrement ronde comme toujours pour l'Empereur et comme ici, est de 56 cm. Les tours intérieurs de tête varient sur les chapeaux de 56 à 59 cm. - La longueur est de 49 cm, comme les chapeaux du Musée de l'Armée et notamment celui de la Campagne de Russie. - L'aile avant est de 15 cm, pour comparaison le chapeau d'Eylau est de 14,5 cm et celui de 1812 est de 15,5 cm. - L'aile arrière est de 20,7 cm, pour comparaison celui d'Eylau fait 20,3 cm et celui de Russie 23,5 cm. - Un chapeau de la Campagne de Russie, provenance Dulud, vente du 18 juin 1975, expert Robert Jean Charles, possède lui aussi un renfort sur la partie supérieure de l'aile antérieure, pour en faciliter la bonne tenue et la prise en main. - La coiffe intérieure est particulièrement caractéristique des chapeaux de Napoléon, sans cuir, l'Empereur y était allergique, en soie ouatée, à piqûres concentriques au fond et longitudinales sur les côtés. La comparaison avec les chapeaux du Musée de l'Armée étant la aussi particulièrement explicite. - La cocarde actuelle ayant été refaite sur les conseils de l'Expert M. Johnson, s'explique par le fait que l'Empereur au moment de réformer ses chapeaux usagés en faisait découdre les cocardes par Constant ... » © Catalogue.