Ici-bas rien ne demeure.
Le temps des joues roses est bientôt passé,
Celui du sourire – et celui des larmes – aussi.
Pourquoi se désoler ?
Le chagrin et le mal disparaîtront ;
Tout passe comme le feuillage,
Le temps et les hommes aussi !
Tout a disparu – disparu,
Ta jeunesse, ton espoir, ton ami.
Tout passe comme le vent
Et jamais plus ne revient !
***
Hans Christian Andersen (Odense, Danemark 1805-1875) – Traduit du danois par Michel Forget