Cher Andy,
Pour chasser tous doutes dans ta tête, Andy, moi je te dis oui.
Ça fait un moment que je te suis, Andy. Razorlight, We Are Scientists. Tout ça. Et puis toi, en solo, oh oui, Andy. Je te disais déjà oui. Avec ton premier album « Company ». Chou, j’ai quand même eu un peu peur avec la mise en bouche. Chéri, « Derwen » sonnait beaucoup trop Beatles, ça m’a un peu freiner d’emblée, j’ai cru que le temps allait se gâter. Certes, Andy, les Beatles sont une bonne influence et s’en doute tu t’en soucies au point d’injecter un peu de Fab Four sur la moitié de ton album : « City to coast », « All This I’ve Heard Before »… Chou, chéri, le fantôme de John Lennon plane un peu trop au dessus de cet album.
Heureusement, tu t’en décolles parfois. Comme « You Won’t Find Love », très jolie ballade mélancolique qu’on aime écouter en se lovant dans un épais plaid. Il y a aussi « Watch Me Fall Again ». Celle-là, Andy, je la chéris plus que toutes les autres. Parce qu’on retrouve la voix de Tom Smith qui se marie toujours aussi bien, parce que le refrain remue dans les intestins. Pop, frais, quelques synthés, une boucle entêtante. Rien que pour cette chanson, Chou, Chéri, je te dis oui. Pour ta voix d’or aussi. Pour tes arrangements d’orfèvres aussi. Je te pardonne de t’être parfois trop inspiré des Beatles ou de Fleetwood Mac aussi (« Who Are You Now »). Promis, Andy, je te dis oui.
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