Carine sur la Croisette
Je rassure tout de suite mes lecteurs les plus assidus qui s’inquiéteraient en voyant le titre de ce billet, je n’ai pas couru ce marathon 6 semaines après mon escapade berlinoise ! Non, l’activité du jour, outre une sortie en vélo, consistait à venir encourager les amis. Le premier exercice consistait à éviter que la police m’invite à quitter le parcours de la course, ce qui, cette année s’est avéré être une activité plus aisée que les éditions précédentes bien qu’il me fallut tout de même faire un crochet à Saint Laurent du Var. Puis, à Cagnes sur Mer, je m’installais à la terrasse d’un café pour attendre le passage des coureurs, non sans avoir commis un excès de vitesse délibéré sur la piste cyclable de Cagnes sur Mer limité à dix kilomètres heure -c’est dire si l’on bascule facilement dans l’excès- je me sens parfois un esprit rebelle et provocateur. L’avantage d’un marathon par rapport à une étape du Tour de France et que les spectateurs sont beaucoup moins nombreux ce qui permet de bavarder devant un café jusqu’à la dernière minute.
photo FP
Au premier peloton de coureurs kényans suivra la multitude de coureurs partis à l’assaut de la distance reine de la course à pied. Après avoir encouragé longuement la plupart des amis -ceux que j’ai réussi à voir- et les trois athlètes de Courir à Peillon, j’ai suivi la course chez moi sur Internet. Malgré la pluie et le vent qui feront leur apparition remarquée sur le parcours, les Peillonnais achèvent tous leurs courses avec succès.En 3 h 08, Sébastien aura gardé le sourire jusqu’à Cannes, fidèlement suivie par Christine, à moins que ce ne soit l’inverse. Greg (3 h 27) et Carine (3 h 46), en néo-marathoniens, atteignent leurs objectifs respectifs.
Séb et Christine (photo FP)
Greg (photo FP)