Critiques Séries : Stalker. Saison 1. Episode 6. Love is a Battlefield.

Publié le 09 novembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Stalker // Saison 1. Episode 6. Love is a Battlefield.


Elisabeth Rohm continue d’être assez sympathique sous les traits d’Amanda Taylor. Mais cet épisode nous introduit avant tout à Andrea alors qu’elle organise un petit dîner et lors de ce petit rendez-vous elle va retrouver chez elle des tas d’écritures à la peinture UV. Elle pense alors que son mari Kenneth et sa petite amie sont en train de la « stalker ». Faire appel à notre équipe est une très bonne idée surtout que si l’on remarque bien cela fonctionne terriblement bien. Les scénaristes savent exploiter les personnages et l’univers de Stalker de façon à ce que les intrigues que l’on suit chaque semaine aient des similitudes sans pour autant être des copier-coller les unes des autres. Il y a donc énormément de choses assez originales dans chaque nouvel épisode et les cas de la semaine participe fortement à cet effort. Si le personnage d’Andrea reste mystérieux, c’est avant tout la relation entre Kenneth et Melissa qui va nous intriguer étant donné que ce sont les premiers suspects de l’histoire. Le tout fonctionne très bien de ce point de vue là, créant un véritable sensible de série qui évolue et grandie. C’est le personnage de Melissa qui était complètement cinglé après avoir passé 72h d’observation dans un hôpital psychiatrique.

Petit à petit on apprend donc à connaître ces personnages et même si la suite n’est pas toujours passionnante, ce que j’ai surtout en tête c’est l’ouverture de cet épisode qui était elle réussie. Peut-être pas autant que dans l’épisode précédent mais il était bien aidé par Halloween (ce qui n’est pas du tout le cas de « Love is a Battlefield »). On retrouve une fois de plus la patte de Kevin Williamson alors qu’une fois la révélation faite, j’ai retrouvé un peu de Scream 4 dans cette histoire. Je ne vais pas vous dire comment se terminer Scream 4 mais il y a tout de même quelques rapprochements que l’on peut faire avec l’histoire de cet épisode (sans Ghostface bien entendu mais là, ce n’est pas bien grave). La révélation autour d’Andrea était surprenante mais permet à la série de changer aussi un peu sa façon de nous présenter des suspects. Si Andrea est son propre stalker c’est car elle ne va pas très bien psychologiquement. Si Melissa avait passé des heures en psychiatrie, ce n’est rien face à ce que Andrea peut réellement faire de son côté. Elle va même tenter de tuer Melissa, la pauvre, elle ne méritait vraiment pas ça.

Mais cet épisode est aussi l’occasion de pousser un peu plus les portes des secrets des personnages. Notamment avec Jack qui est surpris en train de parler à son fils. C’était une façon encore une fois de mettre en avant la personnalité de Jack. J’aime bien ce personnage qui est finalement assez complémentaire avec le personnage de Beth. Tous les deux sont différents mais justement leurs différences font qu’ils ont des similitudes qui ne trompent pas. Ils sont tous les deux liés, d’un côté car l’un est un Stalker et l’autre a été stalkée. Le combat de Jack comme celui de Beth sont compréhensible. Si Amanda menace de tout raconter à Beth et donc de mettre en péril sa place au sein de la TAU, Jack va prendre les devants et lui couper l’herbe sous le pied. Cela pourrait aussi rapprocher un peu les deux personnages alors que la série n’en avait pas forcément encore bien eu l’occasion. Tout ce que l’on apprend sur Jack ce n’est pas encore suffisant par rapport à ce que l’on pourrait apprendre d’encore un peu plus intéressant par la suite bien entendu. Finalement, Stalker prouve une fois de plus qu’elle est une bonne série quand elle veut bien prendre la peine de faire les choses correctement.

Note : 6.5/10. En bref, une fois de plus un bon épisode de Stalker.