Esprits Criminels // Saison 10. Episode 6. If the Shoe Fits.
Dans ce nouvel épisode de Criminal Minds, les choses se déroulent de façon assez attendues mais cela ne veut pas pour autant dire que l’épisode était mauvais. Il était peut-être un peu trop classique pour moi. Un couple découvre le cadavre d’un homme à l’arrière de sa voiture avec un téléphone portable dans sa bouche. J’ai bien aimé l’idée de l’alarme, du portable dans la bouche, etc. mais ce que j’ai trouvé un peu dommage c’est qu’ils n’aient pas forcément très bien exploité le lien que les victimes avaient. Car c’est justement ce qui rendait le tout aussi passionnante. D’un côté Clark, la première victime, qui était gay mais encore dans le placard ou bien Brubaker, la seconde victime qui filmait ses partenaires sans que ces derniers ne le sache. Ce n’est pas bête comme idée d’histoire et on ne peut pas dire que cela ne fonctionne pas mais l’utilisation est un peu trop simpliste à mon goût, comme si Criminal Minds n’avaient pas forcément envie de trop se complexifier la vie et donc de nous délivrer une vraie histoire travaillée et recherchée. Cela ne veut pas dire non plus que l’épisode ne voulait pas réellement nous surprendre mais disons que cela manque un peu de fluidité de ce point de vue là et c’est bien dommage. Car j’adore Criminal Minds, surtout quand elle nous offre des cas différents, comme cela a déjà pu être le cas avec l’épisode précédent ou encore l’épisode du crash de l’avion.
Morgan - « None of the girls Brubaker filmed were under age. »
Kate - « Oh gosh. Do you think I gave Shane the wrong impression? »
Morgan - « I kind of like your style, Callahan. »
Kate - « Somebody should get a barf bag for our legal beagle in there. »
Après, je pense qu’il est important de noter que Kate s’est plutôt bien intégrée dans la série. Je ne m’y attendais pas forcément, notamment car Jennifer Love Hewitt a une certaine sensibilité qui aurait pu ne pas du tout coller avec l’esprit de Criminal Minds mais je constate surtout que c’est une série qui s’amuse et qui le fait de façon assez simple tout en gardant à l’esprit que Kate se doit d’être quelqu’un à fleur de peau. C’est donc une occasion d’exploiter quelque chose de différent chez une personnalité de Criminal Minds alors que la série avait souvent mis en avant le côté robuste de ses femmes. Loin de moi l’idée de dire que Kate n’est pas une femme robuste mais elle a une sensibilité différente qui fait mouche dans cette série qui plus est.
L’épisode cherche également à donner de l’importance à J.J et sa famille. J’ai toujours adoré quand une série policière cherche à nous en dire plus sur ses personnages et cette année (le travail avait déjà été amorcé dans la saison précédente), on sent que Criminal Minds veut se concentrer sur ses personnages et à chaque nouvel épisode nous dire quelque chose de nouveau et différent. J.J fait comme partie des murs de la série et pourtant, on ne sait pas tout ce qu’elle passe et surtout comment est réellement sa famille. Durant près de 10 ans la série s’est très souvent dit qu’il n’y avait pas besoin de donner de l’importance à ses personnages et nous en sommes donc à ça maintenant, une saison plus proche de ses personnages. Mais c’est aussi une façon de donner envie aux fans de la série de rester puisque parmi les téléspectateurs de Criminal Minds je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de nouveaux téléspectateurs. Finalement, la série nous offre quelque chose d’assez sympathique dans son ensemble. Je me demande bien ce que la suite de la saison va bien pouvoir nous proposer autour des personnages mais, sans avoir hâte, je pense qu’il y a énormément de choses à creuser sur chacun des personnages, peut-être même trop.
Note : 5/10. En bref, correct mais surtout intéressant pour ce qu’il fait des personnages.