Le président de la branche française du fabricant chinois Huawei a menacé Elise Lucet de représailles après le dernier numéro de Cash Investigation incriminant les pratiques de son entreprise. Une menace et un chantage inacceptable de la part du président de Huawei France envers la liberté d’expréssion. Nous soutenons la journaliste Elise Lucet pour son action. Mardi soir, Cash investigation diffusait une enquête sur les secrets de fabrication des téléphones portables. Elise Lucet et ses équipes ont notamment découvert que de nombreuses grandes marques sous-traitaient avec des entreprises qui ne respectent pas le code du travail. Ainsi, en Chine, des enfants sont exploités pour réaliser l’assemblage des appareils, dont ceux de la marque Huawei. Cette marque chinoise, qui s’implante en France avec une politique commerciale très ambitieuse, a refusé de répondre à Cash investigation. Refoulé de la conférence de presse de présentation de la gamme Huawei, la firme a également ignoré toutes les demandes d’interview du magazine de France 2. C’est au cercle national des armées, où des déjeuners sont organisés autour d’un chef d’entreprise, qu’Elise Lucet est allée à la rencontre de François Quentin, président de Huawei France. Au culot, la journaliste a attendu la fin du repas et le départ des invités