Stallone, Schwarzenegger and co collectent 33 millions de dollars pour Tsahal

Selon le site « Le Monde Juif », de nombreuses stars hollywoodiennes comme Pamela Anderson, Barbara Streisand, Silvester Stallone ou encore Arnold Schwarzenegger, ont récolté pour « le bien-être » des soldats israéliens de Tsahal, la somme exceptionnelle de 33 millions de dollars lors d’un gala qui a eu lieu jeudi à Los Angeles. Désormais la réalité a donc dépassé la fiction. Loin de se préoccuper des nombreux enfants orphelins et de la détresse humanitaire infligée à Gaza, avec l’opération « Bordure Protectrice » en juillet-août 2014, et depuis des années avec cet infâme blocus qui étouffe la population, ces super-héros, ou désormais stars déchues, n’ont reculé devant rien pour montrer leur humanité à géométrie variable et leur cynisme surtout. La lutte contre l’injustice, la défense des civils, femmes, enfants, vieillards, hommes, était donc bien du cinéma! Plus tôt, ces personnalités, au nombre de 300, avaient signé une tribune dans le New York Times en septembre dernier pour « lutter contre le sentiment anti-israélien dans le monde ». Un brin déplacer après la tornade destructrice de Tsahal. Des gros porte-feuilles d’Hollywood ont lancé également une campagne pour appeler aux désarmements du Hamas. Pour finir, une pétition lancée par « Creative Community for Peace » a circulé pour soutenir Israël et dénoncer les appels au boycott de leurs produits et des produits issus des colonies (le boycott touche également tout ce qui est artistique ou provenant d’Israël.). Il serait bon de rappeler à tout ce beau monde qu’il y a eu plus de 2 000 victimes palestiniennes dont la plupart étaient des civils selon l’ONU, 541 enfants et 250 femmes notamment, que cette armée « la plus morale au monde » a rendu Gaza un champ de ruines (environ 5 milliards d’euros de dommages). L’armée israélienne a déclaré avoir tué 900 « terroristes » alors que l’ONU parle de 215 « combattants palestiniens ». Que ce soit au niveau des chiffres ou au niveau du choix des mots, la réalité a vraiment dépassé la fiction…