Ma famille normale contre les zombies de Vincent Villeminot et Yann Autret

Par Kllouche

 Editions Nathan - A paraître le 2 janvier 2015 - 100 pages - Pour l'acheter 
  • Résumé:
Je m'appelle Madoloup, et je suis une fille normale. Alors je n'avais pas prévu de me casser le coude le jour de mon arrivée en vacances. Mais ce n'est pas là que les choses ont vraiment dérapé. Non. C'est plutôt quand les goélands sont devenus fous. Qu'ils se sont mis à attaquer les gens. Qu'ils ont contaminé ma petite sœur. Qu'on a appris qu'il s'agissait d'une épidémie de Virus Zombie. Que mon père a décapité Papy. Et qu'on s'est retrouvés assiégés par dix mille morts-vivants qui voulaient rentrer par les toilettes... 
  • Mon avis:
Ma famille normale contre les zombies a été écrit par Vincent Villeminot, auteur des séries Réseau(x) etInstinct. Pour ce livre, il a été accompagné de l'illustrateur Yann Autret. Tout deux ont mis un point d'honneur à insister sur l'humour. C'est d'ailleurs ce qui définit ce livre : présenter sous un jour cocasse l'épidémie de Virus zombie qui sévit sur la Terre. Tout en surfant sur la vague zombiphile initiée par The walking Dead et Vivant d'Isaac Marion, ils offrent ici un petit guide aux plus jeunes. Entre le journal intime et le guide documentaire, les chapitres s'adressent à des publics différents : les biologistes iront lire le chapitre 10 tandis que les vétérinaires préfèreront le chapitre 22. (C'est une blague bien sûr ^^). Comme vous le voyez, les auteurs ont vraiment fait en sorte de s'adresser au public jeunesse le plus large possible, fille ou garçon, scientifique ou littéraire. Le but est de parodier cette nouvelle mode. Mais cela va bien sûr au-delà du détournement du guide de zombilogie (petit côté Guide de survie en territoire zombie?). Il y a aussi une intrigue de fond avec des enjeux.J'ai été conquise par le ton du livre et la dérision. Néanmoins, l'histoire ne m'a rien apporté de bien satisfaisant. Ce n'est pas le genre de bouquin que j'apprécie ou que j'ai apprécié quand j'étais plus jeune. J'ai toujours préféré les bons pavés avec de « vraies » histoires bien complexes. Là, je reste un peu sur ma fin...