MuseomixMTL : une belle mouture

Il ne vous aura pas échappé que ce week-end c’est Museomix. Si vous ne savez toujours pas ce que c’est, je vous invite à aller faire un tour par ici.

Museomix est un événement co-créatif international de trois jours. Cette année, 6 musées (à Arles, Saint Etienne, Nantes, Genève, Derby et Montréal) ont accepté le défi d’accueillir des professionnels en médiation, graphisme, design, communication et développement dans leurs murs pour créer des prototypes de médiation et pour revisiter leurs relations avec le public.

La Mixroom – l’endroit cool de l’équipe communication

Cette année, j’ai eu le plaisir de créer et coordonner la communication pour l’événement de Montréal. Cet article est donc publié en pleine effervescence, dans la salle de presse (la Mixroom), au coeur de l’événement.

L’édition Montréalaise est la deuxième édition québécoise, la première s’étant tenue au musée de la civilisation de Québec. Contrairement à 2013, ce n’est pas le Musée des beaux-arts de Montréal qui organise l’événement mais tout une équipe de bénévoles (plus de 230 ce week-end et une trentaine depuis plusieurs semaines), dont plus d’une vingtaine dans l’équipe des communications (la mienne ;)).(modifié le 8 novembre à 17h06 HNE) où le musée de la civilisation de Québec était impliqué dans l’OBNL MuseomixQC, MuseomixMTL s’est organisé et développé grâce au soutien d’une équipe de bénévoles.

L’édition Montréalaise a dû s’adapter au marché local différent mais aussi à des enjeux propres au secteur muséal : à savoir proposer une édition bilingue, éco-responsable, accueillir des participants aux profils atypiques (juristes en droits d’auteur, gens d’affaires et travailleurs sociaux).

D’ailleurs, l’une de ces équipes réfléchit à un prototype des plus intéressants pour que le public prenne conscience des enjeux autour du droit d’auteur dans l’institution muséale.

L’équipe va ainsi proposer une application aux visiteurs. Application dans laquelle le public pourra pendre des photos des œuvres et qui lui proposera, au moment du « passage à la caisse », une facture lui donnant le montant fictif des droits à payer afin de le sensibiliser aux coûts associés aux droits d’auteur des œuvres protégées.

L’événement en quelques photos (crédits : Mélanie Cloutier / MuseomixMTL)