Un avion bondé, un passager qui éternue et c’est parti. La vidéo montre comment des centaines de microparticules sont larguées dans l’air et vont circuler au gré des circuits d’aération. En fin de course, les particules seront répandues partout dans la cabine, tous les passagers auront été exposés, les passagers du même rang étant les plus à risque d’infection.
Il s’agit de particules de grippe dont les déplacements en cabine pressurisée ont été modélisés, sur le principe de la dynamique des fluides, par la société Ansys, spécialisée dans le développement de logiciels de simulation. L’objectif est à terme de pouvoir limiter en coordination avec les compagnies aériennes et les autorités sanitaires la diffusion « en vol » des particules de la grippe.
La toux et les éternuements jouent un rôle clé dans la transmission interhumaine de maladies respiratoires infectieuses, comme la grippe, ces résultats relatifs à la propagation en vase clôt des infections aéroportées pourraient s’appliquer à de nombreux autres environnements. D’autant qu’en avion, l’air est filtré en permanence et renouvelé toutes les 2 ou 3 minutes.
La recommandation est simple, pour les voyageurs aériens réguliers, se faire vacciner.
N.B. le virus Ebola échappe à ce modèle, car il ne se propage pas par l’air. En revanche, une récente étude a suggéré l’hypothèse d’une transmission possible du nouveau coronavirus par voie aérienne. C’est aussi le cas du supervirus de la grippe aviaire H5N1, développé par ces chercheurs américains et du SRAS, bien sûr.
Source: Popular Science How Sneeze Particles Travel Inside An Airplane: Simulation technology shows why you should sit very far behind a sick passenger