Qui a dit : "Ce qu'il faut mettre en échec, ce sont les schémas fiscaux des multinationales."

Publié le 07 novembre 2014 par Aldorande_rebelle
Petit jeu distrayant du soir : qui a dit ?
1- "L'ampleur des inégalités aux Etats-Unis et le fait qu'elles continuent à se creuser m'inquiètent beaucoup"
2- "Ce qu'il faut mettre en échec, ce sont les schémas fiscaux des multinationales."
Alors ? une idée ? Susan Georges d'Attac ? Mélanchon ? un gauchiste illuminé ? Non, non et re-non… il s'agit de Janet Yellen, présidente de La Réserve Fédérale américaine pour la première et de Pascal Saint-Amand, économiste à l'OCDE pour la seconde… Alors là, je m'arrête, je respire, et c'est moi qui m'inquiète… car que des "gens de la vrai gauche" réclament une justice fiscale, passe encore, mais que les détenteurs de l'autorité économique mondiale, donc libérale, s'inquiètent et sonnent l'alarme… là c'est vraiment flippant !!  On est entrain de passer de l'autre coté du miroir… la "finance internationale" commence à terroriser ceux-là même qui l'on nourri… et l'on redécouvre avec surprise que les paradis fiscaux, contournants la fiscalité des états, vide l'économie mondiale de son sucs… Vilain Luxembourg !
Bravo les gars, ça fait bientôt 10 ans qu'on ne dit pas autre chose dans ces colonnes… Inutile de faire des études pendant des lustres pour répéter avec 10 de retard ce que tous les humains "non-marchands", mais pensants, disaient alors !
Comme dans les pires scénarios d'anticipation, la créature est en passe de dévorer son créateur ; alors dans un ultime sursaut il sonne l'alerte générale…mortifié… et espère ainsi apaiser la colère de tous ceux qui vont, réduit à l'état de spectateur impuissant, considérer la créature accomplir sa mission : avaler le monde !
Bravo donc à tous les économistes, bientôt réunis lors du G20 prochain en Australie, biens décidés à dominer le bête et sa fâcheuse tendance à vouloir s'évader, fiscalement. Attendons de voir la Fed taper sur les doigt, encore tout plein de confiture, des mauvais élèves qu'elle a nourrie grassement depuis 2008 à grands coups de "quantitative easing"
(assouplissement quantitatif).
Effectivement, on peut s'inquièter de l'absence de logique de la sphère financière
Merci Philippe Geluck et Arte pour l'illustration