Notre belle région est souvent considérée comme une terre préservée mais le Palmarès 2014 de l’écologie en France, proposé par le magazine La Vie, place les départements auvergnats dans le ventre mou du classement. Cependant, ce classement ne reflète pas les régions « où il fait bon vivre », mais il s’agit d’un indicateur sur la prise en compte au niveau local des problèmes environnementales.
Puy-de-Dôme22e29e28e42e30e60e41e5e17e
Haute-Loire41e9e14e30e6e60e79e65e60e
Cantal53e55e28e51e10e20e70e45e79e
Allier62e55e28e21e30e92e90e30e44e
> La carte détaillée avec le palmarès sur le site de La Vie
Pour réaliser ce classement, 8 critères ont été pris en compte :
- gestion des déchets : a été pris en compte les chiffres de la collecte et de la valorisation des déchets et leur évolution entre 2009 et 2011. S’ajoute à cela le nombre de sites pollués faisant l’objet d’une action publique et de sites produisant et/ou entreposant une forte quantité de déchets radioactif.
- énergies renouvelables : a été pris en compte le nombre de producteurs bio en 2013, la variation du nombre de producteurs 2012 et 2013, les surfaces cultivées en bio ou en conversion vers le bio et la part du bio dans la surface agricole utile du département en 2013.
- qualité de l’air : a été pris en comptent les rejets de polluants atmosphériques, les concentrations moyennes des principaux polluants ainsi que les pics de pollution à l’ozone.
- qualité de l’eau : tient compte de qualité de l’eau de consommation vis-à-vis des pesticides, sur celles des eaux de baignade et du milieu naturel
- agenda 21 : le journal a pris en compte le nombre de collectivités territoriales qui ont adopté un Agenda 21, sa variation depuis l’an dernier, ainsi que le pourcentage de la population concernée par un Agenda 21.
- protection de la biodiversité : a été pris en compte le pourcentage d’espaces protégés dans le département en 2012, l’indice d’abondance des oiseaux communs entre 2001 et 2013, de l’abondance moyenne de papillons par jardin, et du taux de participation aux observatoires naturalistes et grand public et le pourcentage de sols artificialisés entre 2006 et 2012.
- consommation durable : a été pris en compte le nombre d’associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) et de producteurs pratiquant la vente directe, ainsi que du nombre de commerces engagés dans une démarche bio et/ou équitable, rapportés au nombre d’habitants.
En Auvergne, on peut souligner que parmi ces 8 critères, des évolutions positives sur plusieurs sujets :
- la consommation durable, les initiatives locales se multiplient (panier de produits locaux dans plusieurs gares, développement d’Amap, valorisation des productions locales des agriculteurs)
- l’agriculture biologique : le Conseil Régional d’Auvergne et les services de l’État, ont lancé dispositif pour aider les agriculteurs dans les conversions à l’agriculture biologique. Il y a près de 1000 exploitations biologiques en Auvergne soit 4% des exploitations.
- la qualité de l’eau. On peut noter l’accompagnement de la région pour que 9 zones de baignade soient labellisées « pavillon bleu » d’ici quelques années.
Je vous invite à découvrir le dossier complet de La Vie pour vous faire votre propre idée :
- La carte interactive du palmarès de l’écologie 2014
- Les 8 critères pris en compte
- Les réponses aux 14 questions que vous vous posez
- Diaporama : Voyage au cœur de l’Hérault, n°1 du palmarès
- Editorial : Les raisons de notre engagement pour l’écologie
- Ségolène Royal : « C’est le moment d’accélérer le mouvement »