Le n°5 de Chanel est plus qu'un parfum. C'est un style.
Et, il est devenu un mythe.
Oeuvre d'art, son flacon est exposé au Moma de New-York (1) dans la collection permanente, depuis 1958. Inventé en 1921, il transcende les modes et incarne le Beau, le raffinement et l'élégance, le luxe discret, la femme inaccessible.
Pour un tel parfum, les ambassadrices sont des stars mondialement connues.
Coco Chanel posait dans une suite du Ritz en 1937. Dans les années 50, Marilyn Monroe marque les esprits en affirmant ne porter que du Chanel n°5 au lit. En 1966, ce sera Ali MacGraw portée par le succés du film "Love story". Puis, ce sera Lauren Hutton (1968), Catherine Deneuve (1972), Carole Bouquet pendant une décennie, Nicole Kidman pendant 5 ans, et récemment Audrey Toutou.
La nouvelle ambassadrice est le super modèle le mieux payé au monde, selon Forbes (environ 40 millions de dollars U.S./an).
Mesdames et Messieurs, nous avons le plaisir de vous présenter Gisèle Bündchen. Et aussi, une photo de Gisèle jouant aux échecs ! Sur l'échiquier, le pauvre monarque blanc est bien exposé et toutes ses défenses se sont évaporées face au top modèle. On compatit.
Pour honorer notre nouvelle féminine (aux dernières nouvelles, Gisèle n'a pas encore signé la pétition pour la mixité lors des Championnats Jeunes qui enflamme les esprits échiquéens et a provoqué la démission de la responsable de la Fédération), il nous fallait une partie d'échecs hors du commun. L'Immortelle de Anderssen contre Kieseritzky, disputée en 1851, avec son Roi blanc exposé à tous les vents est plus qu'un chef d'oeuvre. C'est un mythe.
(1) Museum of Modern Art
Vogue 1999 - Carmen Kaas, Frankie Rayder and Gisèle Bündchen playing chess
Immortelle - 1851 - Adolf Anderssen vs Lionel Kieseritzky