Dernièrement, j’ai délaissé les avis littéraires. Et maintenant, j’ai au moins une quinzaine de livres dont j’ai envie de vous parler…
Aujourd’hui, on va parler contes avec Les contes de Beedle le barde de J. K. Rowling.
Synopsis
Voici les cinq contes de fées qui bercent l’enfance des jeunes sorciers. Chacun a sa magie particulière qui enchantera les lecteurs et les fera tour à tour rire ou frissonner.
Les commentaires passionnants et malicieux du professeur Albus Dumbledore qui accompagnent chaque récit seront appréciés des sorciers comme des Moldus. Le professeur donne de nombreuses clefs et dévoile, par la même occasion, maint détail de la vie à Poudlard.
Les cinq contes de Beedle le Barde sont :
•Le Sorcier et la Marmite sauteuse
•La Fontaine de la Bonne Fortune
•Le Sorcier au coeur velu
•Babbitty Lapina et la souche qui gloussait
•Le conte des Trois Frères
Mon avis
Comme la plupart, je connaissais déjà Le conte des Trois frères, suite à ma lecture de la Saga Harry Potter. Un conte qui permet de relier ce recueil aux aventures du jeune sorcier. Je ne sais pas si en insérant ce conte dans l’histoire l’auteure avait déjà en tête d’écrire un recueil de contes, ou si au contraire les contes ont été écrits dans le but d’être introduits dans l’histoire d’Harry Potter, mais quoi qu’il en soit, l’idée est vraiment astucieuse. Une manière judicieuse de rester un peu plus longtemps en compagnie de sorcier et ses amis.
J’ai pris le parti de ne pas vous détailler chaque conte, mais de vous en parler d’une manière générale.
J’ai trouvé ces contes bien écrits dans l’ensemble. Chacun dévoloppant un thème et amenant vers une morale, comme le fait généralement un conte. Dans le genre, rien de bien révolutionnaire, donc. Ce que j’ai trouvé en revanche très intéressants, c’est le fait que ces contes ne se finissent pas forcément par une morale « ils vécurent longtemps et eurent de beaux enfants ». Ici, nous découvrons des histoires dont la fin se rapproche plus du gris foncé que du rose bonbon. D’ailleurs, c’est le conte le plus noir de la série qui a eu ma préférence. En effet « Le sorcier au cœur velu » raconte l’histoire d’une sorcier qui voulait protéger son cœur de l’amour en se l’arrachant et le scellant. Même si ces contes ne sont pas tous joyeux, on comprend au style qu’il s’agit d’histoires s’adressant à de jeunes sorciers (et moldus, donc). Les histoires sont simples, les morales très faciles à identifier. Mais cela n’a pas empêché de les apprécier en tant qu’adulte. Sûrement parce que dans chaque adulte une part d’enfant reste présente ^^. Bref, ces contes sont très agréables à lire.
Toutefois, je n’en dirais pas autant concernant les annotations de Dumbledore qui ponctuent chaque conte. Car je les ai trouvées très inégales, parfois inutiles, voire même desservant les contes eux-même. En fait, d’une manière générale, je crois que ces annotations étaient de trop, et que les histoires se suffisaient à elles seules. Disons, que je les aurais certainement trouvés plus intéressants si ces commentaires avaient été mieux approfondis. Or là, Dumbledore reste dans la banalité, ne donne pas de piste de réflexion supplémentaire, ou ne cherche pas à nous montrer la morale explicitée dans un conte de manière différente de celle dont elle nous apparaît. On reste à la surface de l’histoire, et c’est dommage.
En résumé, l’idée des contes liés à la Saga d’Harry Potter étaient intéressante, les contes en eux-même sont intéressants, mais les commentaires qui les accompagnent beaucoup moins.
Malgré cela, j’apprécie toujours la plume de J. K. Rowling, et grâce à ce livre, j’ai pu aussi découvrir ses talents de dessinatrice, puisque chaque conte est accompagné de superbes dessins faits par l’auteure elle-même.
Au final, une lecture agréable, mais essentiellement destinée aux fans d’Harry Potter.
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