Quand mes amis partent en voyage, je leur demande de m'envoyer des photographies en première personne. J'en ai reçu quelques unes les jours derniers.
Karina et Pierre, ici à Rishikesh en Inde (Un-deux?)
Colas en Israel à Tel Aviv et Jérusalem
Souvent les amis m'en envoient spontanément comme ici Bertrand à Port Grimaud
Et j'en prends souvent moi-même, comme ici à La Baule, la semaine dernière.
Ce qui frappe c'est que l'espace ainsi pointé est unique dans tous les cas ; il n'a aucune caractéristique personnelle : il n'est ni homme ou femme, ni jeune ni vieux, ni blanc ni noir, etc. Cet espace est absolument UN. Et donc ici, au centre, nous sommes UN. N'est-ce pas le terrain sur lequel l'amour peut fleurir?
De plus cet espace en se pointant ainsi montre qu'il est éveillé. La vacuité n'est pas un néant; elle est consciente.
On voit aussi que cet espace accueille des spectacles différents et multiples : Jérusalem, Rishikesh, et en fait l'ensemble du monde se reflète dans l'espace uni de la conscience. Le monde est une myriade de reflets apparaissant dans le miroir de la conscience une. Et c'est un mystère inoui que cette union de l'Un et du multiple : une seule lumière mais les lampes sont nombreuses !
Le vrai lieu saint ici, juste au-dessus de nos épaules, et le monde apparait en lui !
Hommage, hommage à l'Espace unique !
jlr