C’est même le contraire. Simenon disait tout le temps : Moi, je vais dans un café, je m’imprègne et je ne note rien mais, trois ans après, ça ressort. C’est le cas là, même si je l’ai fait de manière inconsciente. Le personnage d’Elena, par exemple, c’est quand même le mixage d’un film revu deux ou trois fois il y a un an et d’une dame que j’ai connue il y a vingt-cinq ans. Mais tout est ressorti, même la couleur des tableaux, des chaises, le repas, tout ce que j’avais observé il y a vingt-cinq ans chez elle. C’est l’imprégnation.
C’est même le contraire. Simenon disait tout le temps : Moi, je vais dans un café, je m’imprègne et je ne note rien mais, trois ans après, ça ressort. C’est le cas là, même si je l’ai fait de manière inconsciente. Le personnage d’Elena, par exemple, c’est quand même le mixage d’un film revu deux ou trois fois il y a un an et d’une dame que j’ai connue il y a vingt-cinq ans. Mais tout est ressorti, même la couleur des tableaux, des chaises, le repas, tout ce que j’avais observé il y a vingt-cinq ans chez elle. C’est l’imprégnation.