Aujourd’hui c’est une première dans la courte histoire des « Live Reports » de La Taverne. Pourquoi ? Parce que c’est la première fois que je vais voir un concert du même artiste deux fois. Généralement, je privilégie la nouveauté par rapport au « déjà-vu » (ce qui élimine par la même occasion les désagréments d’ordre financier) . Mais cette année on a décidé d’innover ! Me revoilà donc en route pour aller voir Lindsey Stirling, et à Paris cette fois !
==> Pour le récit de mes précédentes aventures au concert de Lyon en 2013, c’est par ici.
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Miss M. était encore de la partie. Cette fois, on avait fait les choses bien: places achetées en mars pour le mois d’octobre, hôtel et train réservés dans la foulée. Bref tout était clean. Et 7 mois, une opération des dents de sagesse, et une bonne grosse crève plus tard (la vie est belle avec ses imprévus et ses surprises) nous voilà dans le train direction Paris ! Je vous passerai notre balade (qui fut assez courte vu mon état) en centre-ville pour arriver direct à notre arrivée au Zénith.
Le Zénith…une première pour moi ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que la salle vaut le détour ! Évidemment, la foule est déjà là, trois heures avant le début du concert, et c’est là que l’étape la plus dure commence : l’attente. On peut quand même voir que les fans ont mis le paquet : déguisements, mise en place d’une fresque géante (le terme officiel m’échappe) dans les gradins, présence des admins du fan club français, bref tout le monde est sur le pied de guerre !
Notre patience est finalement récompensée avec l’arrivée de Mike Tompkins , compositeur, dj et chanteur a capella, qui assure la première partie de certaines dates de la tournée européenne. Une tête connue en ce qui me concerne, puisque j’avais déjà vu ses prestations sur Youtube, en compagnie de Peter Hollens notamment. Ce qu’on peut en dire, c’est qu’en live le rendu reste très sympa, même si un artiste qui reste devant son pc ça manque un peu de vie. Petit extrait pour vous ( made in mon téléphone portable puisque mon vieux copain l’appareil photo a rendu l’âme il y a quelques semaines) :
Bon, vous l’aurez compris, ça peut-être assez surprenant quand on ne connaît pas l’artiste et pour le coup, c’était très orienté électro. Personnellement, ce n’est pas mon style de prédilection et je pense qu’après trente minutes de show, j’aurai fini par décrocher, mais Mike Tompkins a eu le mérite d’être un bon showman. Finalement, le public, plutôt froid au début, a fini par se prendre au jeu, et ce n’est jamais gagné d’avance quand on passe en première partie. Je vous épargnerai les photos qui sont franchement moches, mais pour finir, j’ai préféré cette première partie à celle de l’an dernier (Eppic), et c’était un moment plutôt sympa !
Venons-en à ce qui nous occupe ! Cette année, Lindsey a mis les bouchées doubles : effets de lumières au top, danseurs, nouveaux costumes, musiciens déchaînés. D’ailleurs, l’ouverture du concert annonce la couleur ! Enjoy !
Cette année, les interludes hauts en couleurs se succèdent avec des passages vidéos pleins d’émotions. Lindsey Stirling a su s’entourer d’une bonne équipe qui rend le show plus vivant que jamais ! Au passage, zoom sur la setlist :
Beyond the Veil
Mirror Haus
Electric Daisy Violin
Night Vision
Heist
Swag
We Are Giants
Zelda Medley
Transcendence (Acoustic)
All of Me (John Legend cover) (Acoustic)
Take Flight
Moon Trance
Roundtable Rival
Master of Tides
Crystallize
Shatter Me
Encore:
Stars Align
Flight of the Bumblebee
Cette année on a droit à un mélange plutôt équilibré des deux albums, ce qui est plutôt sympa pour ceux qui assistaient au concert pour la première fois. Le show s’est même enrichi de morceaux acoustiques et de cover originales. Je pense qu’on peut dire que tout le monde a été comblé, les fans de la première heure, comme les petits nouveaux ! Et hop, quelques photos (pardonnez la qualité, j’ai fait avec les moyens du bord)
Pour ma part, j’ai pu retrouver mes morceaux préférés avec entre autres Moontrance et Rountable Rival, avec un superbe rendu sur scène ! Petit regret tout de même de ne pas avoir eu droit a plus de « cover Youtube ». Mais il y avait quand même le fameux « Zelda Medley » ! Petit extrait :
Une fois encore, Lindsey a assuré avec le public et a montré qu’elle était une artiste complète, capable de réaliser une performance très travaillée tout en laissant place aux émotions. Et le résultat est plus qu’à la hauteur :
Un concert magique ! C’est dans ces moments-là que je me dit que voir un artiste plusieurs fois en concert, ce n’est pas si mal ! Dans ce cas précis, la redécouvert a été fort sympathique, et dans un belle salle en plus ! Expérience approuvée en ce qui me concerne ! Et…à refaire ? Comme dirait l’autre, jamais deux sans trois ! ;)
Et avant de vous laisser, petit lien vers le site de Lindsey Stirling pour ceux qui voudraient faire une nouvelle découverte musicale !
See ya
Andey Z.