Un polar à l’anglaise – M.A. Graff – Dystopia

Par Nannegoutdelire @Annefilleul

Livre édité par les Editions Ramsès VI, disponible au format papier, broché, ou numérique.

L’auteur étant une amie d’une amie, j’ai eu droit à une primeur. Elle se référait d’Agatha Christie… quoi de mieux pour m’allécher? Mais en même temps, c’est placer la barre très haut. Personne ne s’improvise auteur d’enquêtes à la Hercule Poirot.

C’est donc avec curiosité que j’ai entamé ma lecture. Et quelle bonne surprise d’y trouver un vrai polar à l’Anglaise, mais écrit par une Française. On sent bien dans l’usage de la langue que ce n’est pas une traduction, le Français employé est de haut niveau, c’est un vrai auteur francophone qui l’a rédigé, mais là s’arrête la référence française.

LE RESUME

Un voyeur assiste par hasard au meurtre d’une femme, du bout de sa lunette astronomique.

Quelques jours plus tard, le Superintendant Callaghan de Scotland Yard est interpellé par le signalement d’une disparition suspecte. Le cas lui semble étrange, il sent la grosse affaire cachée derrière cette seule femme disparue.

C’est une enquête dans le milieu des clubs de rencontre huppés londoniens qui débute et qui va le mener de surprise en surprise.

MON AVIS

C’est un très bon polar. On ne sait pas où l’enquête va nous mener. On suit les policiers, aidés par les différents protagonistes de l’histoire, tout au long de leurs raisonnements.

Chaque suspect est passé au crible.

Ce n’est pas un roman noir, dans le sens où il n’y a pas de « gore », si tant est qu’on peut considérer des meurtres comme « soft »… en tout cas, pas de détails sanguinolents, mais un suspense latent, qui vous prend et ne vous laisse pas de répit jusqu’à connaître le dénouement. Je n’ai pas eu énormément de temps pour lire ces derniers jours et pourtant, je n’en ai fait qu’une bouchée. J’ai terminé sa lecture « au finish » et, alors que je me lève (très, trop) tôt, rien n’a pu me décider à le lâcher avant minuit passé, quand le point final a été franchi.

Je sens que je vais être une bonne cliente de cet auteur dont c’est le dernier roman en date, le neuvième, si j’ai bien compté.