Le ministre de l’Energie et des Mines a exprimé sa confiance par rapport à l’atteinte des objectifs de la stratégie énergétique du royaume d’ici 2020. Abdelkader Amara a ainsi souligné que « le problème de l’attrait des investissements dans le secteur ne se pose pas ».
Il a rappelé que dans les contrats que le Maroc met en œuvre, l’Etat se porte garant et cela réduit les coûts en termes de compétitivité. Il a toutefois souligné la nécessité de maîtriser les coûts d’investissement, précisant que le coût d’un solaire thermique CSP installé au Maroc est de 1,62 DH/kWh, de 0,5 DH/kWh pour le charbon, et 0,8 DH/kWh pour l’éolien.
Dans cet entretien, Amara a également évoqué la part très limitée du PIB destinée à la R&D. ’’Il faut savoir que la R&D a toujours été une option dans les pays faiblement industrialisés’’, a-t-il indiqué, ajoutant que ’’l’Etat est en train de promouvoir le recherche pas divers mécanismes’’ et que les parts du PIB pour la R&D devrait s’améliorer dans les prochaines années.
S’agissant des priorités en matière d’énergies renouvelables, Amara a expliqué la première phase de la stratégie lancée en 2009 qui s’étalait jusqu’en 2013 a permis d’avoir 13 à 14% de réserves en énergie électrique et 98% d’électrification rurale, avec un taux de raccordement élevé des foyers. Il a souligné que le processus en cours ’’doit être accentué’’ dans la deuxième phase, ajoutant que la mise en place d’un régulateur et la libéralisation progressive de la production électrique seront les prochaines étapes.