Hidalgo bat la campagne pour tenter de boucher les voies d'eau ouvertes par Delanoë qui a choisi de quitter au bon moment une nef trouvée budgétairement florissante mais qu'il a peu à peu ruinée en dépenses clientélistes et en gaspillages. Puisque la taxe sur les poids lourds est abandonnée, que l'augmentation de la taxe hôtelière passe mal et que les recettes de la hausse des droits divers (stationnement, tarifs municipaux) n'iront pas chercher bien loin, la mairie socialiste a fait pression pour obtenir une majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires en zone dite "tendue". Cette nouvelle et stupide augmentation de la pression fiscale sera contreproductive : un vrai résumé de l'hidalguisme qui n'est décidément qu'un delanoisme en pire.
"Les hauts taux tuent les totaux" : l'aphorisme est visiblement inconnu d'Hidalgo. Elle raisonne en bonne socialiste qui espère pressurer une population captive de "riches" et de "nantis" qui, ô merveille, ne votent pas à Paris et ne la sanctionnera donc pas.
Las ! Une telle hausse aurait pour effet certain d'inciter les propriétaires provinciaux ou étrangers, non à louer, mais à vendre leurs biens, accélérant un mouvement déjà bien engagé de tassement du prix de l'immobilier.
Résultat : les droits de mutation en baisse sensible reculeront davantage encore et les recettes municipales se tariront.
Les treize ans de Delanoë, nous l'avons déjà montré à plusieurs reprises, ont été en réalité des mandats de dilapidation de la rente foncière dont la ville a bénéficié grâce à la bulle immobilière. Une fois crevée, cette bulle Delanoë vient se répandre de manière disgracieuse sur le visage de la pauvre Hidalgo.
Encore un ou deux ans avant que les Parisiens finissent par comprendre, comme les Français l'ont fait avec Hollande, de quelle arnaque ils ont été victimes.