L’étude montre que ce phénomène est tout aussi vrai pour la génération Y, car elle se dit deux fois plus à même d'être intéressée pour porter une montre intelligente, un bracelet connecté ou des lunettes intelligentes si une entreprise paie pour cet appareil, qu’il s’agisse d’une marque, d’un distributeur, ou bien de l'assurance santé. Enfin, la moitié des jeunes de la génération Y expliquent qu’ils sont plus enclins à utiliser un « wearable » dès lors que son utilisation est rétribuée. Autres articles Dans le secteur de la distribution et de la consommation, les accessoires connectés doivent être un gain de temps au quotidien : paiement plus rapide avec des montres connectées comme l’Apple Watch, promotions personnalisées alors que les consommateurs sont dans le magasin… Presque 3 personnes interrogées sur 4 souhaitent que ces objets connectés améliorent le service client proposé, en particulier les parents (76 %), pour qui le gain de temps lors des achats du quotidien est un enjeu primordial.
Les «wearables» sont aussi très attractifs dans le domaine de la santé. Durant les 6 premiers mois de 2014, le secteur de la santé numérique a levé 2,3 milliards de dollars, dont plus de 200 millions de dollars, soit presque 10 %, sont allés à des dispositifs médicaux numériques comme les «wearables». 70% des consommateurs américains sondés expliquent qu’ils seraient prêts à utiliser des «wearables» proposés par leur employeur, fournissant anonymement des données personnelles, dès lors qu’ils profiteraient en contrepartie de réductions sur leur prime d’assurance. Les organismes payeurs aussi considèrent les « wearables » comme un atout, car ils permettent un accès aux patients à distance, améliorant ainsi les soins tout en réduisant les coûts. Lorsque l’on demande aux consommateurs américains quelle marque serait la plus à même de susciter leur intérêt pour l’utilisation d’un objet connecté, Apple, Amazon, Google et Microsoft sont les seules à susciter l’enthousiasme de plus d’1 sondé sur 2. Apple arrive en tête avec 59 % de retours positifs, Amazon suit avec 57 % devant Google (53 %) et Microsoft (51 %). On peut noter enfin que la première marque qui n’appartient pas à l’environnement des nouvelles technologies et des médias est Nike, 5ème de ce classement, devant des marques comme Intel, Target ou Facebook.