Les travaux de la conférence sur le développement économique et social se poursuivent à Alger. Plusieurs interventions ont marqué cette deuxième journée, à l’image de la communication du directeur général des Douanes, Mohammed Abdou Bouderbala.
Le DG des Douanes a affirmé que ses services ont également une autre mission qui consiste à protéger la production nationale, alors qu’il n’y a pas longtemps, ils avaient uniquement une fonction fiscale. Mohamed Abdou Bouderbala promet, à ce propos, une meilleure lutte contre la fraude fiscale afin d’œuvrer à la mise en place d’un environnement adapté pour promouvoir l’acte de produire et celui d’investir. Il a fait savoir que c’est pour mieux lutter contre la contrefaçon que les Douanes pratiquent un contrôle a posteriori et la protection des propriétaires des marques. Sur le plan des ressources humaines, le même responsable a soutenu qu’un programme de formation a été élaboré pour professionnaliser davantage les douaniers. Il a, dans ce sens, indiqué que le projet de loi du code des Douanes est au niveau du secrétariat du Premier ministre. Il a expliqué que ce texte a été confectionné pour qu’il soit adapté au nouvel environnement économique. Bouderbala a mis en avant les procédures de facilitation que son institution a engagées, notamment la réduction des délais de dédouanement et la mise en œuvre des procédures de dédouanement à domicile. « 1.969 importateurs sont actuellement connectés au réseau informatique des Douanes et 98% des transactions douanières sont informatisées », a relevé le DG des Douanes. Il a également rappelé la réalisation d’un guichet unique afin de diminuer la période de dédouanement qui est actuellement de huit jours. Pour sa part, le directeur général des Impôts, Abderrahmane Raouia, a soutenu que l’administration fiscale a engagé une série de réformes pour s’adapter à cette nouvelle politique économique. En termes d’organisation de l’administration fiscale, il a évoqué la création d’un centre des impôts et d’un centre de proximité des impôts, et ce, dans l’objectif d’offrir un meilleur service aux contribuables. « Cette nouvelle organisation va s’appuyer sur les nouvelles technologies de l’information », a-t-il précisé. Reste que la décision-phare est la création prochaine du conseil national de la fiscalité. Pour lui, le défi de son administration, c’est de contribuer à un financement public stable et d’œuvrer à faciliter la démarche des contribuables et à mettre en place des mesures souples pour le paiement des impôts.
Amokrane H.
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