Merci aux
éditions Nathan!
L’été d’Harriet s’annonce bien sombre ! Tout d’abord, elle n’a aucune nouvelle de Nick, son « homme lion ». Puis Nat, sa meilleure amie, est punie et doit passer un mois entier dans une ferme française. Quand elle est à la maison, il n’y en a que pour le bébé qui, entre parenthèses, force Annabelle à manger des choses toutes plus dégoûtantes les unes que les autres. Cerise sur le gâteau, Harriet doit vider sa « deuxième chambre » qui sera celle de son petit frère ou de sa petite sœur et n’a pas assez de place pour ranger tous ses livres. Deuxième cerise sur le gâteau… Non, ouf, il s’en est fallu de peu pour qu’on lui interdise ses prochaines séances photos à Tokyo, la ville de ses rêves.
A la fin de l’année scolaire, quand le lecteur retrouve Harriet et l’univers du mannequinat, l’adolescente est donc très occupée, surtout mentalement. Enfin, juste plus que d’habitude. Rien ne va comme elle veut, le Diagramme de son Grand Été Génial ne sert à rien, c’est la panique ! Mais la voilà qui prend l’avion pour le Japon avec sa belle grand-mère, Bunty. Là-bas, elle partage un appartement avec Rin et Poppy, ses nouvelles amies. Il n’y a plus qu’à se faire belle pour les appareils photo et profiter du temps libre dans cet incroyable pays…
« Harriet, crie Poppy. Tu peux ouvrir pour moi ? » Je contemple la porte, le cœur serré, et décide soudain : non. En fait. Merci, mais je préfère encore me dévitaliser une dent avec un cintre.
Sauf qu’entre les maladresses qu’Harriet ne peut s’empêcher d’enchaîner, une surprise difficile à digérer, une collection d’événements étranges, une Yuka toujours aussi « aimable » et un cœur très très lourd, cette excursion va vite tourner au cauchemar ou presque. Dans ce deuxième livre, l’héroïne d’Holly Smale passe à travers un grand nombre d’épreuves, si elles peuvent être ainsi appelées. Entre vraies questions, tristes malentendus, faits scientifiques, références littéraires ou révélations en tous genres et scènes plutôt comiques, Harriet est plus que jamais sur le chemin des choix importants à faire pour son avenir. En espérant que sa dernière aventure sera décisive pour son personnage vraiment sympathique, celle-ci tient ses promesses, amuse et détend comme il faut.
« Combien de temps faut-il que j’attende avant de répondre, à ton avis, pour avoir l’air cool ? Cinq minutes ? Dix minutes ? Une heure ? [ …] Ou bien je ferais peut-être mieux de l’appeler tout de suite ? Je ne voudrais pas qu’il se méprenne. » Je relis sont message. La réponse à toutes ces questions doit être là, quelque part, entre ces lignes. C’est peut-être un code. Ou un haïku. Une allégorie ? Bon sang de bonsoir, cela fait cinq bonnes années que j’étudie la littérature. Je suis capable d’analyser l’imagerie présente dans Macbeth et le symbolisme dans Hamlet. Je devrais quand même pouvoir piger un SMS !
Présentation de l’éditeur :
Je m’appelle Harriet Manners et maintenant je suis mannequin. Je sais que je suis mannequin parce que nous sommes lundi matin et que je porte un tutu doré, une veste dorée, des ballerines dorées et des boucles d’oreilles dorées. Mon visage est peint en doré et un long fil de fer doré est enroulé autour de ma tête. Ce n’est pas ainsi que je m’habille d’habitude le lundi. Eh oui, la geek que j’étais est devenue tendance, populaire et cool ! Comment ça, « ce n’est pas crédible » ?