Stalker // Saison 1. Episode 5. The Haunting.
Je trouve ça assez drôle de voir Stalker faire presque une sorte de référence à la série dans laquelle on avait pu voir Dylan McDermott renaître de ses cendres il y a presque 4 ans de ça. En effet, l’idée que l’on parte d’une histoire de maison hantée avec un stalker et Halloween en trame de fond, cela a tout d’un épisode qui aurait pu sortir de American Horror Story. Et cela tombe bien puisque l’acteur retrouve ses marques. L’univers d’Halloween me plaît et même si la référence n’est pas forcément imputée à American Horror Story, je pense que Kevin Williamson adore cette fête. Il l’a toujours dépeinte avec brio. Que cela soit au cinéma avec ses Scream, symbole parfait d’Halloween ou encore dans The Vampire Diaries où j’ai un vague souvenir d’un bon épisode d’Halloween dans la première saison (surtout avec beaucoup de second degré). Stalker n’est pas une série qui semble vouloir être une once réaliste. C’est une série qui veut simplement nous divertir et c’est comme ça que je la prends depuis le début. Je n’ai jamais été chercher les incohérences car de toute façon, si je creuse un peu, je ne sais que je ne vais voir et trouver que ça. Ce serait dommage et se gâcher le plaisir de voir une série qui semble savoir dans quelle direction elle veut aller.
Au delà du fait que Stalker ne cherche pas forcément à être réaliste, elle connaît la procédure. Elle mélange donc cas de la semaine et vie personnelle des personnages. Vous en connaissez beaucoup de séries policières qui font ça à chaque épisode qui passe ? Moi j’en connais très peu finalement. Mais c’est ça qui fait une bonne série procédurale, une série qui cherche dès le départ à développer la vie de ses personnages. L’ouverture de l’épisode était quant à elle une vraie référence à American Horror Story et plus particulièrement à cette nouvelle saison, Freak Show. En effet, le choix du clown m’a tétanisé. Il fait bien plus peur que celui de la série de Ryan Murphy et bien évidemment, c’est encore sur moi que ça dommage. Ce n’est pas forcément la scène d’horreur la plus efficace qu’il soit, on a déjà vu mieux, mais c’est tout de même une scène qui sait déjà très bien nous mettre dans l’ambiance. C’est tout ce que j’attendais de toute façon de la part de Stalker et même si je ne savais pas qu’un épisode d’Halloween allait faire son apparition, je trouve ça ingénieux de la part de la série d’en tenter un. Surtout qu’il fonctionne. L’épisode cherche en parallèle à développer d’autres aspects de la série.
On a d’un côté la plongée dans les petits secrets enfouis de Beth. Cette dernière cache tellement de choses. Elle a dû changer d’identité il y a de ça plusieurs années après que sa famille ait été complètement décidé dans un incendie. Et forcément, on sent que c’est ce qui lui a donné envie de faire ce boulot, d’arrêter les « Stalker ». Reste également l’humour des personnages qui colle une fois de plus très bien à l’univers de Stalker. Je me demande bien ce qu’ils vont tenter de faire et surtout ce que Kevin Williamson veut bien fabriquer avec ses personnages. Au delà de Beth, la relation entre Janine et Jack me plaît tout autant. Il y a quelque chose de pervers chez eux. Je ne sais pas pourquoi mais si je trouve cette relation malsaine c’est en grande partie car l’univers dans lequel Stalker baigne n’est pas ce qu’il y a de plus sain au monde non plus.
Janice - « I hate clowns. »
Jack - « I hate Halloween. »
Ainsi, Stalker fait donc quelque chose d’assez correct dans son ensemble une fois de plus, surtout à Halloween, la fête parfaite pour une série de ce genre là. J’attends toujours de voir comment cela va évoluer par la suite étant donné que la série n’est pas dénuée de potentiel non plus.
Note : 6.5/10. En bref, efficace une fois de plus.