Une nuit, près d’un lieu bien nommé, la Porte des Morts dans le Wisconsin, une maison brûle. Seule témoin de ce qui s’est vraiment passé, la jeune Glory cachée dans le garage par un mauvais hasard.
Voilà comment débute L’empreinte du soupçon de Brian Freeman paru aux éditions Presses de la cité Etranger le mois dernier.
C’est cette même Glory qu’on retrouve, six ans plus tard, étranglée sur une plage de Floride. Y a-t-il une coïncidence autant de temps après ? Cab Bolton, l’inspecteur qui mène l’enquête va rapidement éliminer cette hypothèse en trouvant des faits troublants sur le passé de la jeune victime.
Il va ainsi se tourner, comme beaucoup de monde, vers Mark Bradley, soupçonné et coupable idéal. Mais, même sans preuve, la présomption d’innocence n’existe pas dans les petites villes, surtout lorsque la personne désignée n’y vit pas depuis longtemps et a déjà été accusée quelques années auparavant.
Embarquez avec l’auteur dans un scénario haletant, très bien ficelé, avec des personnages forts et prêts à tout pour découvrir la ou les vérités malgré les barrières, les nombreux mensonges et le silence de ceux qui ne veulent pas réveiller le passé.
L’empreinte du soupçon vous captive dès les premières pages et les rebondissements ne vous permettent pas de trouver le final, avant que l’auteur lui-même ne l’ait décidé. Un très bon polar à dévorer.
L’empreinte du soupçon de Brian Freeman, traduit par Jacques Martinache, Editions Presses de la Cité Etranger, 432 pages, 22€.