Les troubles du sommeil, en particulier combinés avec le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) peuvent augmenter le risque de démence. Il a déjà été documenté que les troubles du sommeil constituent un facteur de risque de déclin cognitif et de démence. Une étude de l’Université de Californie, San Francisco menée auprès de 200.000 anciens combattants âgés de 55 ans à 96,5% de sexe masculin confirme qu’un diagnostic de troubles du sommeil, non spécifiques, accroît de 30% le risque de démence.
Les chercheurs ont suivi durant plus de 40 ans, plus de 1.000 hommes, âgés au départ de 50 ans. Leur analyse montre que les troubles du sommeil auto-déclarés sont prédictifs d’un risque accru de maladie d’Alzheimer sur la période de suivi, c’est-à-dire, plus tard dans la vie :
· Cette augmentation du risque est estimée à 50% sur 40 ans.
· Plus tard intervient cette perturbation du sommeil, plus élevé est le risque d’Alzheimer.
Les auteurs rappellent l’importance de plusieurs facteurs de style de vie, sur la qualité et la durée du sommeil, dont l’exercice et un régime alimentaire équilibré, qui peuvent donc aussi influer sur la santé de votre cerveau. Un mode de vie sain permet de préserver de bonnes habitudes de sommeil mais aussi une bonne santé cognitive.
Ces résultats suggèrent ainsi que des stratégies visant à améliorer la qualité du sommeil en fin de vie peuvent aider à réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
Dans une précédente étude publiée dans la revue Sleep, le même auteur montrait que le manque de sommeil peut favoriser les processus neurodégénératifs et que chaque nuit de sommeil est un facteur critique du maintien de la santé cérébrale.
Source: Alzheimer’s & Dementia (in press) via Uppsala Universitet Self-reported sleep disturbance is associated with Alzheimer’s disease risk in men