Le laboratoire X de la baie de San Francisco du géant de l’Internet Google n’aurait semble-t-il pas que les Google Glass ou la voiture sans chauffeur dans les tuyaux puisqu’une de leurs équipes travaillerait au développement d’une pilule composée de nanoparticules pour prévenir des attaques cardiaques et détecter les cellules tumorales.
D’une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres, ces particules ingérées sous la forme d’un comprimé auraient été élaborée de façon à se fixer sur les cellules tumorales pour aider les médecins à détecter certaines maladies.
Un comprimé qui selon Agnès Buzyn présidente de l’Institut national du cancer (InCA) devrait non pas révolutionner la façon de mener un diagnostic mais tout du moins venir compléter leur arsenal en tant qu’outil d’aide à la détection des tumeurs.
« C’est une prouesse technologique qu’ils visent à terme. Est-ce que ce sera une révolution médicale dans le sens où cela balaiera tout ce dont on a besoin actuellement pour poser un diagnostic ? Cela me paraît contradictoire avec ce que l’on connaît actuellement de la biologie pour les tumeurs », indique A. Buzyn dans un entretien téléphonique avec l’AFP.
Selon Google, il s’agirait d’un outil d’aide au diagnostic des patients cancéreux qui permettrait également de détecter les enzymes sécrétées par les plaques artérielles sur le point de se rompre risquant de provoquer une crise cardiaque ou un AVC.
Connectée à des capteurs spéciaux, Google étudierait également différents moyens de transmissions non invasives telles que les ondes radio ou lumineuses afin d’aider les médecins à détecter les maladies dès leurs prémices.
En somme, un projet des plus intéressants qui demandera encore de nombreuses années de recherches avant d’être commercialisé.